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Le ministĂšre Ă  plein temps
de DAVID WILKERSON
Alors, oĂč sont ces ministres Ă  plein temps qui se fermeront Ă  toutes les voix de la chair et Ă  tous les programmes des hommes ? Qui se dĂ©tourneront de toute ambition personnelle pour se laisser gouverner et conduire par le Saint-Esprit seul ? Qui, aux vues des standards humains, se laisseront doubler par les autres, car ils auront rĂ©duit leur ministĂšre Ă  un simple objectif : vivre et marcher selon l’Esprit ?




Aux premiĂšres annĂ©es de l’Église, il y eut une grande persĂ©cution. Durant cette pĂ©riode affreuse, l’apĂŽtre Jean fut fait prisonnier et envoyĂ© Ă  Rome.

L’empereur rĂ©gnant alors (soit NĂ©ron ou DioclĂ©tien) fit exiler Jean sur l’üle de Pathmos. Cette Ăźle Ă©tait petite, dĂ©solĂ©e et dĂ©pourvue d’habitants. Son unique population se composait de quelques prisonniers qui y avaient Ă©tĂ© bannis pour y finir leurs jours. Tout comme eux, Jean avait Ă©tĂ© envoyĂ© Ă  Pathmos afin d’y mourir.

L’apĂŽtre auquel je me rĂ©fĂšre Ă©tait celui-lĂ  mĂȘme : « le disciple que JĂ©sus aimait », que le Christ aimait tant. C’est lui qui Ă©tait « couchĂ© sur le sein de JĂ©sus » Ă  la derniĂšre PĂąques. Il Ă©tait aussi le frĂšre de Jacques et le fils de ZĂ©bĂ©dĂ©e. Il est l’auteur du quatriĂšme Ă©vangile et des trois Ă©pĂźtres de la Bible qui portent son nom.

Essayez d’imaginer la scĂšne, alors que Jean dĂ©barque Ă  Pathmos. Il descend de la passerelle d’embarquement du bateau, sur une Ăźle dĂ©sertique. Il n’y a pas d’arbres, que du sable. Devant lui se tient un petit groupe de prisonniers en haillons, endurcis, profĂ©rant des jurons. Tous ont des regards sinistres. Ils savent qu’ils mourront ici.

DerriĂšre Jean, des marins dĂ©chargent quelques caisses de provisions, le minimum vital, probablement du riz, de la farine, et les entassent sur la plage. Puis ils remontent Ă  bord et tirent la passerelle. Ensuite, lentement, le bateau s’éloigne.

Jean observe le bateau alors qu’il disparaĂźt Ă  l’horizon. Il ne sait pas s’il le reverra un jour. On l’a laissĂ© en plan, exilĂ©, abandonnĂ©, afin qu’il finisse ses jours dans l’isolement. Il Ă©crira plus tard :

« J’étais dans l’üle appelĂ©e Pathmos, Ă  cause de la Parole de Dieu et du tĂ©moignage de JĂ©sus » (Apocalypse 1.9).

 

Pourquoi Jean, un modeste disciple de Jésus, avait-il reçu une telle condamnation ?

 

Pourquoi Rome, la puissance qui gouvernait le monde, voulait absolument l’isoler de la civilisation ? On aurait pu aisĂ©ment l’emprisonner sur le continent. Pourquoi l’empereur voulait-il le rĂ©duire au silence ? D’une façon certaine, Rome considĂ©rait cet homme comme une menace. Jean Ă©tait visiblement renommĂ©, aussi bien parmi les juifs que les gentils.

Quelle influence puissante, quel ministÚre effectif il avait dû exercer !

Maintenant, alors que Jean regardait disparaĂźtre le bateau de la prison, ses propres paroles ont dĂ» lui revenir. C’est lui qui avait rapportĂ© les paroles de JĂ©sus disant :

« L’heure vient oĂč quiconque vous fera mourir croira rendre un culte Ă  Dieu. Et ils agiront ainsi
 Je vous aie dit ces choses, afin que, lorsque l’heure sera venue, vous vous souveniez que je vous les aie dites » (Jean 16.2-4).

 

Combien de nuits froides et humides, Jean a-t-il endurĂ© en tremblant Ă  Pathmos ? Combien de fois a-t-il Ă©tĂ© trempĂ© jusqu’aux os par les vicieuses tempĂȘtes de la mĂ©diterranĂ©e ? A-t-il jamais eu un abri ou des vĂȘtements de rechange ? Contre combien de rhumes et de maladies dut-il se battre ? À quelle diĂšte fut-t-il soumis ? Peut-ĂȘtre quelques sacs de riz ? Devait-t-il le rationner, sachant qu’il fallait qu’il tienne jusqu’au retour du bateau de la prison ? Fut-il obligĂ© de capturer des serpents ou des lĂ©zards pour enrichir sa pauvre nourriture ?

Au vue des standards de n’importe qui, Jean subissait un Ă©chec !

Beaucoup de chrĂ©tiens de nos jours le considĂ©reraient en disant : « Quel gĂąchis, pourquoi Dieu permettrait-il Ă  l’un des hommes les plus consacrĂ© de tous les temps d’ĂȘtre isolĂ© de la sorte ? Pourquoi permettrait-il qu’un disciple dĂ©vouĂ©, soit exposĂ© aux Ă©lĂ©ments et pratiquement affamé ? Je ne comprends pas que Jean n’ait pas demandĂ© Ă  Dieu la dĂ©livrance.» 

AprĂšs tout, n’a-il pas Ă©crit que JĂ©sus a dit :

« Ce que vous demanderez au PĂšre il vous le donnera en mon nom
 Demandez et vous recevrez » (Jean 16.23-24)

 

OĂč Ă©tait la foi de Jean ?

 

Imaginez maintenant la rĂ©action des conducteurs d’église aujourd’hui. Malheureusement, ils mesureraient Jean aux standards de succĂšs qui ont cours : il n’avait pas d’assemblĂ©e, pas de bĂątiment pour l’église, pas d’argent pour louer ou acheter un local. Il n’avait pas de vĂ©hicule pour se dĂ©placer, pas de maison, aucun costume dĂ©cent pour la prĂ©dication. Il n’avait pas de programme pour son ministĂšre, pas de ministĂšres vers la communautĂ©, pas de stratĂ©gie pour gagner des nations.

Les leaders d’aujourd’hui l’enterreraient rapidement en disant : « Cet homme n’a rien, il est fini. Au fait, pourquoi a-t-il Ă©tĂ© appelĂ© au ministĂšre ? » !

 

Combien ils seraient tous dans l’erreur !

Au cours de ce tout premier sabbat Ă  Pathmos, Jean fondit une Ă©glise. Il l’appela l’église de « Moi Jean » !

Il écrivit :

« Moi Jean, votre frĂšre, qui ai part avec vous Ă  la tribulation, au royaume et Ă  la persĂ©vĂ©rance en JĂ©sus
Je fus saisi par l’Esprit au jour du Seigneur »(Apocalypse 1.9-10).

Jean disait en d’autres termes, « oui, je suis coupĂ© de la civilisation. Mais j’ai une Ă©glise. Je suis un ministre du Seigneur ici. Il n’y a ni frĂšre ni sƓur pour se joindre Ă  moi. Mais je suis dans l’Esprit ».

Je vous assure que la louange de Jean, offerte de cette Ăźle perdue, Ă©tait aussi glorieuse pour Dieu, qu’un millier de voix saintes adorant en mille langages diffĂ©rents !

Quelque chose d’incroyable arriva à Jean aprùs ces quelques premiers jours à Pathmos :

Il prit une dĂ©cision qui aurait un impact sur l’ensemble de l’Église pour l’éternitĂ©.

En bref, Jean mourut à tous ses plans personnels et pensées concernant son ministÚre.

 

Pour autant que Jean le sache, son exil Ă  Pathmos Ă©tait sa destinĂ©e finale. Il s’est probablement dit:

« Je suis certainement coincĂ© ici pour la vie. Mais je ne perdrai pas le feu de Dieu. MĂȘme si je dois ĂȘtre seul ici, je vais adorer le Seigneur. Je n’ai peut-ĂȘtre ni assemblĂ©e, ni communion fraternelle avec des frĂšres ou des sƓurs, mais je marcherai dans l’Esprit. Et je me consacrerai entiĂšrement Ă  rechercher la face de Dieu. J’ai maintenant du temps pour parvenir Ă  le connaĂźtre comme jamais auparavant ».

Dans son isolation, Jean s’adonna complùtement à la recherche du Seigneur. Il marchait par l’Esprit. Il s’offrit comme un sacrifice vivant.

Bien aimĂ©s, c’est le cƓur de mon message !

 

Jean exerçait Ă  prĂ©sent un ministĂšre Ă  plein temps. Je ne dis pas cela dans les termes et de la maniĂšre dont on envisage normalement un tel ministĂšre. Il Ă©tait Ă  plein temps dans le sens oĂč Jean avait Dieu tout Ă  lui.

 

Voyez-vous, Ă  Pathmos, il n’y avait pas de nĂ©cessitĂ© Ă  collecter des fonds, pour les slogans ou les battages publicitaires. Nul besoin d’entrer en compĂ©tition avec les autres pasteurs ou d’édifier une Ă©glise plus grande. D’ailleurs il n’y avait pas d’entourage pour faire les louanges de Jean, le congratuler, ou faire son Ă©loge. Sa vie Ă©tait rĂ©duite Ă  un simple objectif, un simple ministĂšre :JĂ©sus-Christ seul. C’est tout ce que Jean possĂ©dait. Et il dit, en essence : « Voici tout ce qui me sera nĂ©cessaire : la priĂšre, l’adoration et la communion avec le Seigneur ».

Qu’est-ce que le ministùre à plein temps ?

Le ministĂšre Ă  plein-temps ne signifie pas simplement ĂȘtre le pasteur d’une Ă©glise. Ni, non plus, voyager en temps qu’évangĂ©liste ou tenir des rĂ©unions de rĂ©veil. Le ministĂšre Ă  plein-temps ne se dĂ©termine pas par un diplĂŽme, le certificat d’une Ă©cole biblique ou l’ordination par des hommes d’église. Vous pouvez prĂȘcher des centaines de messages, atteindre des foules se comptant par milliers de personnes. Mais cela ne fera pas de vous un ministre Ă  plein temps aux yeux de Dieu.

 

Des personnes viennent souvent Ă  moi, rĂ©clamant la priĂšre afin que le Seigneur les envoie dans le ministĂšre Ă  plein temps. La plupart d’entre eux sont de simples croyants, avec travail et carriĂšre. Certains croient rĂ©ellement que Dieu les a appelĂ©s Ă  un ministĂšre Ă  plein temps. Mais pour les autres, c’est simplement leur travail qui les ennuie ou qui ne les comble pas. Et l’idĂ©e de recevoir un salaire dĂ©cent pour faire l’Ɠuvre de Dieu les attire.

 

D’autres sont impliquĂ©s Ă  mi-temps dans l’Ɠuvre de Dieu, mais ont un dĂ©sir pressant d’entrer dans le ministĂšre Ă  plein temps. En fait, dans la plupart des pays, les serviteurs de Dieu doivent occuper des emplois sĂ©culaires car leurs assemblĂ©es ne peuvent les prendre en charge. Et ceux qui reçoivent un salaire sont sous-payĂ©s. Ils sont convaincus qu’ils auraient un ministĂšre plus effectif s’ils Ă©taient suffisamment payĂ©s pour le faire. Ainsi depuis des annĂ©es il ont implorĂ© Dieu :

 

- « Quand la porte s’ouvrira-t-elle pour moi ? »

 

Je crois que Dieu dĂ©sire que chaque croyant soit impliquĂ© dans le ministĂšre Ă  plein-temps. L’écriture nous dit que nous sommes appelĂ©s comme prĂȘtres (« sacrificateurs ») devant le Seigneur.

 

Cependant, il nous faudra d’abord enlever de notre esprit que le ministĂšre Ă  plein temps est une carriĂšre ou un emploi rĂ©munĂ©rĂ©.

 

Aux yeux du Seigneur le ministĂšre Ă  plein temps est un ministĂšre envers Lui-mĂȘme.

 

Autrement dit, vous pouvez ĂȘtre comme l’apĂŽtre Jean, en plan sur une Ăźle, seul, et ĂȘtre impliquĂ© Ă  plein temps dans le ministĂšre. En fait, je considĂšre Jean comme l’un des ministres de la Bible ayant eu le plus de succĂšs !

 

Voici comment vous pourrez dĂ©terminer si vous ĂȘtes prĂȘt pour le ministĂšre Ă  plein temps :

Vous n’avez plus besoin que les hommes vous applaudissent. Vous n’avez pas besoin d’une mission, d’un plan, ou de faire partie de quelque grande Ɠuvre. Vous n’avez besoin ni d’assemblĂ©e, ni de bĂątiment d’église.

 

Le seul ministùre qui satisfasse vître ñme, c’est votre priùre et votre adoration envers le Seigneur.

 

Vous prĂ©fĂšreriez ĂȘtre seul avec JĂ©sus, le nourrissant de vos louanges, plutĂŽt que d’ĂȘtre admirĂ© en tant qu’un grand homme de Dieu. Vous savez que tout ministĂšre envers les autres dĂ©coule du ministĂšre envers lui. Vous vous ĂȘtes donc vouĂ© Ă  une unique chose : « Mon seul appel sur cette terre c’est mon ministĂšre envers le Seigneur ».

Alors vous serez prĂȘt pour ce que Dieu entend par ministĂšre Ă  plein temps !

 

 

Beaucoup des prĂ©dicateurs, que l’on considĂšre comme ministres Ă  plein-temps aujourd’hui, ne sont pas ministres du tout au yeux de Dieu.

 

Je connais des prĂ©dicateurs qui reçoivent un salaire mais qui n’ont pas de ministĂšre envers le Seigneur. Ils n’ont pas de fardeau pour lui, ils ne le recherchent pas assidĂ»ment dans la priĂšre, ce n’est pas de lui qu’ils reçoivent leurs sermons. Au lieu de cela, ils empruntent leurs messages Ă  d’autres prĂ©dicateurs. De tels ministres sont de simples laquais, recevant un chĂšque pour avoir fait un travail. Ils ne prient pas, ne reçoivent pas de paroles fraĂźches du ciel.

 

Je connais aussi de simples croyants, qui ont plus de profondeur dans leur connaissance de Christ que l’homme qui est leur pasteur. Ces personnes ne reçoivent pas un sou pour leur ministùre envers le Seigneur. Mais ils sont connus dans le ciel comme ministres à plein-temps.

Ce sont des intercesseurs, ayant faim de vĂ©ritĂ©, servant Dieu d’un cƓur entier.

 

Ils s’adonnent Ă  la priĂšre, s’isolant avec Christ. Ce sont de vrais ministres, ayant spirituellement dĂ©passĂ© leur pasteur depuis longtemps. En fait, leur pasteur a peut-ĂȘtre fait naufrage et n’est pas un ministre de Dieu du tout.

 

Retournons maintenant Ă  Jean, Ă  Pathmos. Aucun rĂ©cit ne relate que Jean ait eu de contact avec qui que ce soit sur l’üle. (Je crois que les quelques criminels qui s’y trouvaient n’éprouvaient aucun dĂ©sir de se trouver en compagnie d’un saint homme tel que lui.) Jean n’avait personne avec qui entrer en communion. Il ne recevait pas de conseils pieux, personne pour l’écouter. Tout ce qu’il entendait Ă©tait le martĂšlement des vagues, et les cris rauques des goĂ©lands.

 

Quiconque deviendrait fou dans ce genre de situation. Ce ne fut pas le cas de Jean. Au lieu de cela, il apprit Ă  dĂ©pendre de la voix du Saint-Esprit. Il s’accrocha Ă  lui pour la consolation et la protection. Quand Jean rendit ce tĂ©moignage,

 

« Je fus saisis par l’Esprit » (Apocalypse 1.10).

 

Il disait en essence : « Je m’étais abandonnĂ© complĂštement au Saint-Esprit. Je croyais en lui et il m’enseignait. C’est lui qui m’a fait voir la corruption dans les Ă©glises d’Asie au sujet desquelles j’ai Ă©crit dans l’apocalypse. Et il m’a montrĂ© tout ce qui doit arriver sur la terre ».

 

Vraiment, dans son ministÚre à plein-temps, il fut donné à Jean une révélation de la gloire du Christ exalté :

 

« Une porte Ă©tait ouverte dans le ciel. La premiĂšre voix
 qui me parlait dit : Monte ici, et je te ferai voir ce qui doit arriver dans la suite. AussitĂŽt, je fus saisi par l’Esprit. Et voici, il y avait un trĂŽne dans le ciel, et sur ce trĂŽne quelqu’un Ă©tait assis » (Apocalypse 4.1-2).

 

Une porte dans le ciel a aussi Ă©tĂ© ouverte pour nous aujourd’hui. Comme Jean, nous avons Ă©tĂ© appelĂ©s Ă  « monter ici ».

 

L’Ecriture nous dit :

 

« Approchons nous donc avec assurance du trĂŽne de la grĂące, afin d’obtenir misĂ©ricorde et de trouver grĂące, pour ĂȘtre secourus dans nos besoins » (HĂ©breux 4.16).

 

Cet appel à entrer dans la salle du trÎne a été le plus souvent ignoré des pasteurs et des croyants.

 

Peu nombreux sont les croyants qui connaissent réellement la voix de Dieu. Et peu sont les serviteurs qui parlent selon ses oracles.

 

Je crois que ce qui manque le plus Ă  l’Église aujourd’hui, ce sont des hommes et des femmes prĂȘts Ă  s’imposer une « expĂ©rience de Pathmos ». Les ChrĂ©tiens aujourd’hui se donnent du temps pour regarder la tĂ©lĂ©vision, acheter ou surfer sur le net, mais peu sont ceux qui montent au trĂŽne de Dieu. Pourtant le Seigneur fait cette promesse : « Si tu montes ici, je te rĂ©vĂšlerai ma grĂące et ma misĂ©ricorde. Je te montrerai des choses que tu n’as jamais vues auparavant, parce que tu me cherches. »

 

Alors, oĂč sont ces ministres Ă  plein temps qui se fermeront Ă  toutes les voix de la chair et Ă  tous les programmes des hommes ? Qui se dĂ©tourneront de toute ambition personnelle pour se laisser gouverner et conduire par le Saint-Esprit seul ? Qui, aux vues des standards humains, se laisseront doubler par les autres, car ils auront rĂ©duit leur ministĂšre Ă  un simple objectif : vivre et marcher selon l’Esprit ?

 

L’isolation de Jean lui a Ă©tĂ© imposĂ©e par les impies. Mais nous sommes agrĂ©ables Ă  Dieu, chaque fois que nous nous soumettons volontairement Ă  un « exil » avec Lui. Ceci ne veut pas dire que nous rejetons tout ministĂšre extĂ©rieur. Et cela ne veut pas dire que nous abandonnons notre travail, notre famille ou notre tĂ©moignage. En fait, il est possible d’ĂȘtre une personne occupĂ©e, et d’avoir « une expĂ©rience de Pathmos ».

 

Ce qui importe c’est de faire taire toutes les voix, les activitĂ©s ou les choses qui nous empĂȘchent d’entendre le Seigneur.

 

Et que nous soyons occupĂ©s par ce seul objectif : Suis-je en train d’écouter l’homme ou le Saint-Esprit ?

 

 

Une fois que Christ devient notre seul centre d’attention, nous sommes capables de recevoir le discernement et le conseil d’en haut.

 

Laissez-moi vous dire ce que j’ai vu dans mon propre « temps Ă  Pathmos » Ă©tant enfermĂ© avec le Seigneur.

 

JĂ©sus nous dit que dans les derniers jours, « les hommes rendront l’ñme de terreur » (voir Luc 21.26). Je crois que ce temps arrive bientĂŽt. Je vois des multitudes en AmĂ©rique et Ă  travers le monde, engourdir leur cƓur et leur esprit face Ă  la terreur imminente. Ils essayeront de se leurrer eux-mĂȘmes, afin de ne pas avoir Ă  faire face Ă  d’autres nouvelles terrifiantes.

 

En ce moment mĂȘme, principalement dans la ville de New-York et en IsraĂ«l, quantitĂ© de gens souffrent d’insomnie. Les cliniques sont ouvertes Ă  travers toute la ville ici, car des milliers de personnes sont tenues en Ă©veil par un sentiment d’effroi. Et selon les Ă©critures, le pire reste Ă  venir. Chaque fois que les prophĂštes de l’Ancien Testament reçurent un aperçu de notre Ă©poque, ils frĂ©mirent.

Je pense que l’effondrement Ă©conomique Ă  dĂ©jĂ  commencĂ©.

Ces deux derniĂšres annĂ©es, plus de sept billions de dollars us ont Ă©tĂ© perdus Ă  la bourse. Il y a peut-ĂȘtre une tendance Ă  la hausse pour un temps, mais cela ne durera pas. La course Ă  la consommation arrivera Ă  son terme. Et les dettes contractĂ©es avec les cartes de crĂ©dit conduiront des multitudes Ă  la banqueroute. Elles pleureront et gĂ©miront de tous cĂŽtĂ©s Ă  cause des dĂ©penses passĂ©es.

Les spĂ©culations du marchĂ© immobilier vont aussi s’envoler. Le marchĂ© sera plein de vendeurs mais pas d’acheteurs. Aujourd’hui mĂȘme, des demeures de grand prix sont Ă  vendre par des propriĂ©taires pratiquement Ă  la banqueroute Ă  cause de l’effondrement des marchĂ©s. Un constructeur du New-Jersey me citait des maisons fraĂźchement construites, approchant le million de dollars, dĂ©pourvues de meubles Ă  l’intĂ©rieur, car les propriĂ©taires avaient Ă©tĂ© si durement touchĂ©s financiĂšrement.

 

Le plus effrayant de tout, c’est que je vois la guerre sur le point d’éclater. Le monde est prĂȘt Ă  tomber dans la crainte d’une guerre nuclĂ©aire. Ceci fera trembler les dirigeants du monde entier. Je ne cherche Ă  effrayer personne.

Mais le Corps de Christ doit entendre la vérité concernant ces temps.

Un esprit diabolique est sur le point d’ĂȘtre lĂąchĂ© sur la terre. Et alors que les Ă©vĂ©nements effrayants augmentent, les croyants s’engourdiront l’esprit Ă  cause de la peur.

Certains s’étourdiront mĂȘme, comme les paĂŻens, avec l’alcool et les drogues. D’autres s’abandonneront Ă  toutes sortes de sensualitĂ©s. Satan les a dĂ©jĂ  pourvus d’un important menu de saletĂ©s Ă  travers Internet et la tĂ©lĂ©vision .Tout ceci conduira Ă  un endurcissement parmi les hommes de Dieu.

Dans Apocalypse16.9, Jean décrit une torride et horrible chaleur venant sur la terre:

« Les hommes furent brĂ»lĂ©s par une grande chaleur, et ils blasphĂ©mĂšrent le Nom du (de) Dieu. (
) et ils ne se repentirent pas pour Lui donner gloire ».

Ces personnes dans la souffrance seront tellement engourdies qu’elles refuseront la dĂ©livrance. Au lieu de cela, elles prĂ©fĂšreront l’enfer.

Parmi ces blasphĂ©mateurs, il y aura des chrĂ©tiens. Dans les jours Ă  venir les croyants passifs et tiĂšdes vont faire l’expĂ©rience d’un flĂ©trissement de leur conscience. Il ne s’agira pas d’un durcissement envers Dieu ; ils s’attacheront Ă  une forme de saintetĂ© et croiront ĂȘtre en sĂ»retĂ©. Mais le temps viendra oĂč il n’auront plus de sensations du tout. En retour, ils n’auront plus de crainte, d’intĂ©rĂȘt vis-Ă -vis de l’éternitĂ©. Cela ne les interpellera plus. Ils cesseront de grandir en Christ. Et ils deviendront des cibles faciles pour satan.

Paul décrit ce qui arrive à ceux qui refusent de grandir en Christ :

« Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont Ă©trangers Ă  la vie de Dieu, Ă  cause de l’ignorance qui est en eux, Ă  cause de l’endurcissement de leur cƓur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont livrĂ©s au dĂ©rĂšglement, pour commettre toute sortes d’impuretĂ© jointe Ă  la cupidité » (ÉphĂ©siens 4.18-19).

 

Le sens littéral ici est :

« Ils sont devenus apathiques,

sans Ă©motions

sans convictions

leurs sens sont émoussés ».

 

En bref,

ils en sont venus à ne plus attacher beaucoup d’importance aux choses de Dieu.

Et ils ignorent tous ses appels Ă  s’éveiller et Ă  Le rechercher.

 

Ces mĂȘmes croyants ont Ă©tĂ© mis en garde de :

« (croĂźtre) Ă  tous Ă©gards en Celui qui est le chef, Christ » (ÉphĂ©siens 4.15).

Paul dĂ©sirait qu’ils aient les ressources intĂ©rieures nĂ©cessaires pour tenir ferme contre les ultimes attaques de Satan contre l’Église. Mais ils n’avaient pas le courant de la vie en eux. Ils choisirent de s’étourdir l’esprit par la lascivitĂ©.

PrĂ©fĂ©rant marcher dans l’ignorance, ils ont aveuglĂ© leur cƓur jusqu’à cette dangereuse condition.

 

Et dans leur aveuglement, ils ne purent supporter aucune de ces nouvelles Ă©pouvantables.

 

Ils ne purent faire face à la terreur qui s’abattit sur le monde.

Ainsi, plutĂŽt que de courir Ă  JĂ©sus, ils s’abandonnĂšrent Ă  toutes sortes de plaisirs sensuels, de convoitises et de mĂ©chancetĂ©. Simplement dit, ils n’en avaient jamais assez !

 

Comme Paul, j’exhorte chaque jeune croyant : si vous ĂȘtes devenu tiĂšde et apathique envers JĂ©sus, rĂ©veillez vous. Ne laissez pas le feu du Saint-Esprit partir de votre vie. Entendez l’appel de la trompette de l’Esprit, et recherchez le Seigneur. Devenez un ministre Ă  plein temps envers Lui, le cherchant de tout votre cƓur.

 

Alors vous aurez la Puissance du Christ pour affronter les jours qui viennent.

 

Paul a Ă©tĂ© trĂšs clair : vous devez, soit grandir en Christ, lui donnant tout, ou finir comme ceux que Paul dĂ©crit. Si vous persĂ©vĂ©rez dans l’ignorance, vous atteindrez un stade au delĂ  de toutes sensations. Vous n’aurez plus aucun intĂ©rĂȘt pour les choses de Dieu. Et vous deviendrez l’un des pires pĂ©cheurs sur cette terre, commettant des choses mauvaises que vous n’auriez pas pensĂ© possibles.

Je voie dĂ©jĂ  les signes de ce processus d’engourdissement parmi les ChrĂ©tiens. Il en est qui perdent la tĂȘte et font des dĂ©penses folles avec leur carte de crĂ©dit. D’autres achĂštent des maisons qu’ils ne peuvent s’offrir. Beaucoup s’enfoncent de plus en plus dans les dettes.

Leur raisonnement est celui du monde :

« Si tout doit s’effondrer, alors nous nous effondrerons ensemble. Il me faut en profiter pendant que je le peux. »

Non ! Jamais !

 

Ils ne reconnaissent pas les temps, en ce moment prĂ©cis, un tiers de l’AmĂ©rique est touchĂ©e par la sĂ©cheresse. Dans plusieurs Ă©tats, les feux ont dĂ©vorĂ© d’énormes parcelles de terre. Des inondations ont frappĂ© de vastes Ă©tendues, y compris d’importantes villes du texas. Nous assistons Ă  des changements sans prĂ©cĂ©dent des conditions mĂ©tĂ©orologiques. MalgrĂ© cela de nombreux ChrĂ©tiens ne comprennent pas encore le message.

 

Que Dieu vienne en aide à chaque prédicateur de prospérité, à chaque berger compromis, qui corrompt son assemblée par un évangile creux, dépourvu de repentance.

 

Que Dieu vienne en aide Ă  de tels hommes, lorsque tout viendra Ă  s’effondrer. Les gens vont prendre d’assaut leur pupitre, exigeant une explication : « Que se passe-t-il pasteur, vous nous aviez dit que tout allait bien. Vous nous avez conduits dans l’égarement ».

Les Ă©glises plieront boutique, les croyants vont se disperser.*

Et Dieu tiendra ces serviteurs responsables pour chacune de ces Ăąmes dĂ©sillusionnĂ©es, s’étant laissĂ©es gagner par la torpeur Ă  cause de leur enseignement mensonger.

 

AprĂšs le onze septembre de l’an dernier, les gens sont venus en foule dans les Ă©glises, mais en l’espace de six mois, ils Ă©taient repartis.

Avec le contre coup des attaques terroristes, les gens se sont tournĂ©s vers l’Église. Mais ils n’y trouvĂšrent pas d’espĂ©rance. Ils n’ont pas entendu une parole du ciel, ou reçu un baume pour leurs Ăąmes en souffrance. Beaucoup parmi les pasteurs qui leur prĂȘchĂšrent Ă©taient aussi ignorants de Dieu qu’eux-mĂȘmes. La plupart Ă©taient des hommes sans vie de priĂšre, bergers mondains, qui n’étaient pas de vĂ©ritables ministres de Dieu, pas du tout.

Ainsi les gens sont repartis. Et ils ne reviendront pas quand une prochaine atroce terreur frappera. Ils rĂ©aliseront qu’ils ont Ă©tĂ© abusĂ©s la premiĂšre fois. Ainsi donc la prochaine fois, quand leur esprit sera plongĂ© dans l’ahurissement par de terrifiants dĂ©sastres, ils ne rechercheront pas d’espĂ©rance. Au lieu de cela, ils se rendront insensibles. Ils se tourneront vers une sensualitĂ© dĂ©bridĂ©e pour engourdir leurs esprits.

En fait, les peureux, les inquiets, et les dĂ©sespĂ©rĂ©s feront un pacte avec la mort elle-mĂȘme.

 

Nous trouvons ce pacte dans ÉsaĂŻe 28, alors que le prophĂšte dĂ©crit un ÉphraĂŻm tremblant sous le jugement :

« ÉphraĂŻm, Ă  la fleur fanĂ©e qui fait l’éclat de sa beauté  comme un orage de grĂȘle, un ouragan destructeur
(Dieu)la fait tomber Ă  terre avec violence
 Sacrificateurs et prophĂštes chancellent dans les boissons fortes
 Toutes les tables sont pleines de vomissement et d’ordures. Il n’y a plus de place (propre)
 Vous dites : nous avons fait une alliance avec la mort, nous avons fait un pacte avec le sĂ©jour des morts » (ÉsaĂŻe 28.1-15).

 

Voici l’engourdissement dont je parle. En d’autres mots ces gens disaient : « Nous nous sommes donnĂ©s Ă  l’enfer. Nous nous y voyons dĂ©jĂ . ». Pourquoi diront-ils une chose pareille ? Ils se sont enfermĂ©s dans une torpeur vis Ă  vis de quelque nouvelle effrayante de jugement que ce soit. EsaĂŻe avait mis en garde :

« Et son bruit seul donnera l’épouvante » (28. 19, version Segond).

« Ce sera la terreur que d’en comprendre le message. » (28.19, version La Bible du Semeur)

 

Les Ă©vĂšnements terrifiants que nous affronterons seront complĂštement au delĂ  de notre comprĂ©hension. Que feront les gens alors ? Comme EphraĂŻm, ils engourdiront leurs esprits, acceptant l’enfer comme destination.

Vous demanderez peut-ĂȘtre : « Qu’en est-il des chrĂ©tiens ? » Prenez note de qui ÉsaĂŻe fait la description dans ce passage :

__il parlait des croyants, ceux qui suivaient Yahvé le tout puissant !__

Pourquoi ces gens feraient-ils un pacte avec le séjour des morts ?

Ils Ă©taient rĂ©trogrades, polluĂ©s par les saletĂ©s du monde. Et Ă  cause de leur sensualitĂ©, ils Ă©taient devenus spirituellement aveugles. Ainsi donc, quand le jugement est venu, ils Ă©taient tellement gagnĂ©s par la torpeur qu’ils acceptĂšrent l’enfer comme Ă©tant leur destin.

Qu’est-ce qui attend ceux qui sont pasteurs à plein temps envers Dieu ?

« Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’ai mis pour fondement en Sion une pierre, Une pierre Ă©prouvĂ©e, une pierre angulaire de prix, solidement posĂ©e ; Celui qui la prendra pour appui n’aura point hĂąte de fuir. » (ÉsaĂŻe 28.16)

 

Alors que le monde paniquera dans la terreur et l’insĂ©curitĂ©, les adorateurs Ă  plein temps du Seigneur seront en repos. Le Seigneur sera leur forteresse dans la tempĂȘte, un rocher inĂ©branlable. Et tous ceux qui y prendront refuge, y seront Ă  l’abri du danger.

 

En ce jour Christ en personne fera la preuve qu’il est tout pour son peuple : prĂ©cieux rĂ©dempteur, protecteur, gardien, espĂ©rance au milieu de la tempĂȘte. Et, alors que le monde aura son pacte avec l’enfer, nous aurons un pacte avec JĂ©sus. Alors que les jugements s’abattront autour de nous, nous serons en paix, parce que nous nous verrons dĂ©jĂ  au ciel.

« Celui qui la prendra pour appui n’aura point hĂąte de fuir. » (28.16)

Le terme HĂ©breu signifie ici : « Il n’aura pas honte ou ne sera pas confus ». Rien ne pourra nous Ă©branler car nous saurons que notre Dieu agit. Nous saurons qu’il nous porte, de la mĂȘme maniĂšre qu’il a portĂ© IsraĂ«l dans le dĂ©sert.

 

Laissez-moi finir par cette bonne nouvelle : un jour Ă  Pathmos, Jean a vu le bateau revenir vers l’üle. Lorsqu’il accosta, on dit Ă  Jean que l’empereur romain Ă©tait mort. Maintenant, on rendait Ă  Jean sa libertĂ©. Il prit place Ă  bord et navigua loin de son lieu d’exil, et il s’installa Ă  ÉphĂšse. De lĂ , ses Ă©crits devinrent une lumiĂšre pleine d’onction pour le monde.

 

Voyez-vous, ce fut aprĂšs Pathmos que Jean Ă©crivit ses trois Ă©pĂźtres Ă  l‘Église sur le sujet de l’Amour.

 

C’était ce que Dieu avait enseignĂ© Ă  son serviteur dĂ©vouĂ© Ă  travers ces moments difficiles :

À AIMER.

 

Les chrĂ©tiens souffriront-ils dans les jours qui sont Ă  venir ? Oui certainement, nous souffrirons. Mais aussi certain que Satan ne put dĂ©truire Jean, Dieu ne permettra pas que l’ennemi dĂ©truise son reste saint.

 

Il est en train d’appeler une Ă©glise de ministres Ă  plein temps, qui se tiendront debout en Lui, Ă  travers toutes les tempĂȘtes.

 

David WILKERSON traduction L.DM



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