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Maranatha 77 "JESUS REVIENT BIENTOT"
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Brisement
de ROY HESSION
"Le brisement, c'est le commencement du réveil. C'est un chemin douloureux, humiliant, mais c'est le seul chemin. « Non plus moi, mais Christ »".




 

Qu'est-ce que le réveil ? C'est simplement la vie du Seigneur Jésus répandue dans le coeur des hommes. Christ est toujours vainqueur. Au ciel, retentissent continuellement des accents de louange pour sa victoire. Quelles que soient nos défaites et notre stérilité, lui n'est jamais vaincu. Sa puissance est illimitée. Tout ce que nous avons à faire, de notre cÎté, c'est de mettre au point nos relations avec lui, afin de démontrer sa puissance dans notre coeur, notre vie, notre service ; ainsi, sa vie victorieuse nous remplira et débordera sur les autres. Voilà le réveil dans son essence.


Cependant, si nous voulons connaßtre ces justes rapports avec lui, il faut tout d'abord que notre volonté propre soit brisée et soumise à la sienne. Le brisement, c'est le commencement du réveil. C'est un chemin douloureux, humiliant, mais c'est le seul chemin. « Non plus moi, mais Christ »

« J'ai Ă©tĂ© crucifiĂ© avec Christ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimĂ© et qui s'est livrĂ© lui-mĂȘme pour moi Â» Galates 2:20.

 

Le Seigneur JĂ©sus ne saurait vivre en nous pleinement, ni se rĂ©vĂ©ler par nous, tant que notre «moi» orgueilleux n'est pas brisĂ©. Cela signifie simplement que ce moi, dur et intraitable, qui se justifie, dĂ©fend ses droits et cherche sa propre gloire, se soumette enfin Ă  la volontĂ© de Dieu, admette ses fautes, abandonne sa volontĂ© propre et ses droits, et renonce Ă  sa propre gloire, afin que JĂ©sus le possĂšde et soit tout en lui. En d'autres termes, ĂȘtre brisĂ©, c'est mourir Ă  soi-mĂȘme sous tous les rapports.

Si nous considĂ©rons honnĂȘtement notre vie chrĂ©tienne, nous verrons combien ce moi occupe de place en nous. C'est si souvent lui qui s'efforce de vivre cette vie chrĂ©tienne (le terme mĂȘme de «s'efforcer» indique que le moi est Ă  la base de cet effort). C'est bien souvent le moi qui veut servir Christ. Et c'est toujours lui qui s'irrite, Ă©prouve de l'envie, de la rancune, critique et s'inquiĂšte ; c'est encore lui qui est dur et intolĂ©rant Ă  l'Ă©gard des autres, timide, satisfait de lui-mĂȘme, renfermĂ©... Oui, vraiment, nous avons besoin d'ĂȘtre brisĂ©s. Dieu ne peut guĂšre agir en nous tant que le moi occupe le poste de commandement, car tous les fruits de l'Esprit Ă©numĂ©rĂ©s dans l'Ă©pĂźtre aux Galates (chapitre 5) et dont Dieu dĂ©sire nous remplir, sont l'opposĂ© de l'esprit dur et insoumis qui habite en nous, et ne peuvent se manifester que si ce dernier est crucifiĂ©.

 

Le brisement est Ă  la fois l'oeuvre de Dieu et la nĂŽtre. En effet, Dieu exerce comme une pression sur nous, mais c'est Ă  nous de l'accepter ou de la refouler. Si, dans notre recherche de communion avec Dieu, nous sommes vraiment prĂȘts Ă  nous laisser convaincre par sa lumiĂšre, il dĂ©masquera en nous le moi dur et orgueilleux qui le fait tant souffrir. Nous pourrons alors, soit raidir le cou et refuser de nous repentir, soit nous courber et dire : «Oui, Seigneur» Le  brisement quotidien, c'est simplement accepter dans l'humilitĂ© tout ce dont Dieu veut nous convaincre. Cela peut nous coĂ»ter cher, si nous considĂ©rons tous les droits et intĂ©rĂȘts Ă©goĂŻstes que nous devons abandonner, et les confessions et les restitutions Ă©ventuelles Ă  faire.

  

Seule la Croix peut produire en nous ce brisement.

JĂ©sus a acceptĂ© d'ĂȘtre brisĂ© pour nous ; il n'y a donc plus de raison pour que nous ne le soyons pas Ă  notre tour. JĂ©sus est celui qui, existant en forme de Dieu, n'a point regardĂ© comme une proie Ă  arracher d'ĂȘtre Ă©gal avec Dieu, mais s'est dĂ©pouillĂ© lui-mĂȘme, prenant la forme d'un serviteur -serviteur de Dieu et des hommes. Nous le voyons renonçant volontairement Ă  ses droits, Ă  la possession d'un foyer ou de n'importe quel bien, prĂȘt Ă  se laisser injurier sans rĂ©pondre, Ă  se laisser piĂ©tiner sans se dĂ©fendre. Mais, par-dessus tout, nous le voyons brisĂ©, tandis qu'il gravit humblement le Calvaire, pour y devenir notre bouc Ă©missaire, en portant nos pĂ©chĂ©s en son corps sur le bois. « Je suis un ver et non un homme », dit-il dans un psaume prophĂ©tique (Psaume 22 : 6). Ceux qui ont habitĂ© les pays tropicaux savent toute la diffĂ©rence qui existe entre un serpent et un ver. AttaquĂ©, le serpent se redresse, siffle et contre-attaque, essayant de rendre les coups qu'on lui porte -c'est l'image du moi. Mais un ver n'offre aucune rĂ©sistance ; on peut faire de lui ce qu'on veut, le repousser du pied ou l'Ă©craser : il ne riposte pas -c'est l'image du vrai brisement. JĂ©sus a acceptĂ© de devenir cela pour nous : un ver et non un homme. Il l'a fait, sachant que le pĂ©chĂ© nous avait fait perdre tous nos droits, et mĂ©riter l'enfer. Et, maintenant, il nous invite Ă  prendre notre place vĂ©ritable, Ă  devenir des vers pour lui et avec lui. Tout le sermon sur la montagne, avec ses prĂ©ceptes de non vengeance, d'amour pour nos ennemis et de charitĂ© dĂ©sintĂ©ressĂ©e, nous enseigne que c'est lĂ  notre position vĂ©ritable. Seule la vision de l'Amour qui a acceptĂ© d'ĂȘtre brisĂ© Ă  notre place peut nous conduire jusque-lĂ  :

 

Viens, O Seigneur, et brise-moi, 
Que je me courbe et meure 
Comme toi, lorsque, Ă  Golgotha, 
Tu baissas la tĂȘte pour moi.

Cependant, on ne meurt pas Ă  soi-mĂȘme une fois pour toutes. Le brisement initial est constamment suivi de nouveaux brisements, car c'est seulement ainsi que le Seigneur JĂ©sus peut se rĂ©vĂ©ler constamment Ă  travers nous :

« â€Športant toujours avec nous dans notre corps la mort de JĂ©sus, afin que la vie de JĂ©sus soit aussi manifestĂ©e dans notre corps Â» 2 Corinthiens 4:10.

 

Tout au long de la journée, le choix se présentera à nous de mille maniÚres. Cela signifiera le renoncement à nos projets, à nos plaisirs et à la libre disposition de notre temps et de notre argent. Nous rechercherons alors constamment le bien de ceux qui nous entourent, car ce que nous donnons à nos frÚres est le sûr critÚre de ce que nous donnons à Dieu. Chaque humiliation, chaque vexation que nous sommes appelés à endurer est un moyen dont Dieu se sert pour nous briser, afin de creuser plus profondément le canal par lequel s'écoule la vie de Christ.

De fait, la seule vie susceptible de plaire Ă  Dieu et de remporter toujours la victoire, c'est Sa vie -jamais la nĂŽtre, quels que soient nos efforts. De mĂȘme que notre vie centrĂ©e sur nous-mĂȘmes est exactement Ă  l'opposĂ© de celle de Christ, de mĂȘme nous ne pourrons ĂȘtre remplis de la sienne qu'Ă  la seule condition d'accepter que Dieu fasse constamment mourir la nĂŽtre. C'est ici qu'intervient notre choix.

Chapitre 1 du livre « Le Chemin du Calvaire Â» par Roy Hessein

 


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