Ce qui arrivera si nous
gardons des péchés non pardonnés. L’importance de tout pardonner aux autres.
Ce soir, je voudrais vous parler du pardon de Dieu.
Nous avons constamment besoin de nous rappeler ce qu’est le pardon de Dieu et
quelle est la profondeur de l’amour de Dieu manifesté dans son pardon. Nous
avons besoin du pardon de Dieu. Nous avons besoin de savoir comment recevoir et
garder le pardon de Dieu. Nous devons savoir ce qui est attaché à ce pardon. Nous
avons aussi besoin de pardonner et de savoir ce que c’est que d’être pardonné
complètement. Quand nous avons goûté ce qu’est un plein pardon, nous savons ce
que c’est que de pardonner. Ceux qui ne savent pas pardonner sont ceux qui
n’ont pas encore compris pleinement ce qu’est le pardon de Dieu pour eux. Quand
ils y ont goûté, quand ils ont vu à quel point le pardon de Dieu est
merveilleux, leur plus grande joie est de pardonner, de faire comme le Seigneur
leur a fait, nous a fait. Quand nous avons reçu cette grâce merveilleuse, nous
voulons la donner à d’autres et elle se répand. L’Eglise de Dieu sort grandie
et fortifiée quand nous pardonnons et quand nous recevons le pardon.
Alors qu’est-ce que le pardon ? C’est très simple,
c’est tout simplement le fait d’annuler une dette.
Nous avions une dette et quelqu’un nous dit :
« Tu ne me dois plus rien. J’efface tout ce qui était sur toi, tous les
fardeaux que tu me devais. J’efface l’offense ». Quand il y a pardon,
c’est qu’auparavant, il y a eu une offense, un péché. Il y a eu quelque chose
contre quelqu’un ou contre Dieu. Nous avons été coupables de quelque chose
envers Dieu ou envers des hommes.
Normalement, nous aurions dĂ» recevoir la
conséquence de cette offense. Nous aurions dû payer et le Seigneur nous dit :
« Je te fais grâce, j’efface ce que tu me devais, tu ne me dois plus rien
! ».
David dit dans le Psaume 32, aux versets 1 et 2 : « Heureux
celui à qui la transgression est remise, A qui le péché est pardonné! Heureux
l’homme à qui l’Eternel n’impute pas d’iniquité ». Il y a dans le royaume du
Seigneur une loi spirituelle très claire : celui qui a offensé doit payer.
Celui qui a causé du trouble doit payer. Mais Dieu dans son amour ne veut pas
que nous payions le prix de nos offenses. Il a prĂ©vu quelqu’un qui a payĂ© Ă
notre place, par qui nous pouvons recevoir un pardon complet, total, définitif,
éternel, infini. Je n’ai pas de mots pour définir ce pardon. Dans ce pardon il
ne reste plus un gramme de la colère de Dieu qui était sur nous à cause de notre
péché, de notre offense.
Dans l’Ancienne Alliance, il y avait des sacrifices
d’animaux. On amenait l’agneau, le bouc, le taureau ou la vache ; un animal pur
et parfait. Chaque fois qu’il y avait offense, il devait y avoir sacrifice de
sang pour que la condamnation qui était sur le pécheur retombe sur un être
innocent. L’être innocent était l’animal. C’était une préfiguration, une
annonce à l’avance du sacrifice que Jésus allait faire. Ce sacrifice de Jésus
serait définitif, complet et allait avoir la puissance d’effacer ce péché et de
donner enfin le plein pardon que Dieu désirait tant donner. Dieu est juste, Il
ne peut pas permettre que le pécheur reste impuni. Il ne peut pas, c’est pour
cela que Dieu veut donner le pardon Ă cent pour cent.
Il y a des conditions simples pour recevoir ce
pardon. Certains croient que Dieu est tellement bon qu’Il va pardonner à tout
le monde, y compris Satan. Certains croient qu’un jour, Satan va être pardonné
et qu’il va être restauré dans la communion avec Dieu. Cette doctrine commence
à venir chez nous, c’est enseigné en Amérique en particulier. Ces fausses
doctrines disent que Dieu est tellement bon qu’Il va tout pardonner sans
condition, que les pécheurs les plus mauvais n’auront même pas besoin de
demander pardon. Ils vont mourir et vont tout de suite aller au ciel parce que
Dieu est tellement bon qu’Il va donner un plein pardon. Ce n’est pas du tout
cela, l’Evangile. Ça, c’est un faux évangile, c’est un évangile qui vient de
l’enfer, c’est un évangile qui envoie des gens en enfer. Il y a des conditions
tellement simples pour être pardonné, et je voudrais les rappeler ce soir.
S’il y a besoin de pardon, c’est
qu’il y a eu une offense préalable. L’offense implique un châtiment.
Pour Dieu, le châtiment du péché est très simple,
c’est la mort. C’est toujours la mort. Adam et Eve ont désobéi en mangeant un
fruit, un petit fruit défendu. Notre réaction serait de dire : « Oh, ce
n’était pas si grave, nous faisons bien pire ! Un petit fruit qu’il ne fallait
pas manger, ils l’ont mangé ! » Dieu avait dit : « Le jour où
tu en mangeras, tu mourras« . Le jour où ils ont désobéi à Dieu,
ils sont morts spirituellement. Il y a eu une coupure spirituelle entre leur
esprit et l’Esprit de Dieu. Ils ont été coupés de la communion avec Dieu, la
mort est entrée et avec la mort, la maladie, les accidents, tout.
La malédiction est entrée. La mort est entrée par
la désobéissance. Le châtiment unique, c’est la mort. Il n’y a aucun homme qui
ne pèche pas sur cette terre, aucun. Nous sommes tous au même niveau, nous
avons tous péché. Même s’il avait existé sur cette terre un homme qui n’aurait
commis qu’un seul péché, un seul petit péché, il serait condamné à mort au même
titre que les autres. S’il meurt sans confesser ce péché et sans demander
pardon, il va en enfer pour ce seul péché.
Le Seigneur ne veut pas que le
pécheur meure mais qu’il se convertisse et vive.
Dieu veut faire comprendre à tous les pécheurs que
nous sommes, qu’Il a prévu un plein pardon pour nous à condition que nous
fassions ce qu’Il nous demande de faire. Que faut-il faire ? Il faut confesser
son péché à Dieu, Lui demander pardon au nom de Jésus-Christ qui a tout
accompli pour nous et il faut recevoir ce pardon par la foi. Si je demande
pardon à Dieu, c’est que je confesse mon péché. Je Lui dis : « Seigneur,
regarde. Ma vie est ouverte devant Toi. Regarde ce flot de péchés que j’ai
commis dès ma naissance. Je suis né dans le péché, mes parents, mes
arrière-grands-parents »… Tout cela jusqu’à Adam et Eve. Tout le péché
s’est accumulé pendant des milliers d’années, des siècles et des siècles. Le
péché s’est accumulé et les conséquences sont devenues de plus en plus
pesantes. Adam est mort à neuf cents et quelques années, ses descendants aussi,
puisque les conséquences du péché n’avaient pas encore endommagé le corps
humain comme elles le font maintenant. Après des milliers d’années, ces
conséquences du péché ont pesé de plus en plus. Les maladies, les infirmités,
toutes les malédictions, les guerres, les massacres, tout cela est venu sur
l’humanité. Regardons autour de nous. Voyons-nous le bonheur, la paix et la
prospérité ? Nous voyons les guerres, les massacres, la haine, le manque de
pardon, le rejet. Toutes ces choses sont la conséquence de la désobéissance et
du péché.
Mais Dieu a un coeur d’amour parfait,
Dieu est amour.
C’est le nom, c’est la nature même de Dieu. Dieu
est amour, mais pas de notre amour humain. Notre amour Ă nous se manifeste
quand tout va bien, quand quelqu’un est gentil envers nous, quand il nous fait
des cadeaux, quand il nous traite bien.
Là , nous pouvons être plein d’amour. Mais quand on
est méchant envers nous, quand on nous marche sur les pieds, quand on fait des
choses terribles contre nous, cet amour humain ne tient pas. Il ne tient plus.
Il se transforme aussitĂ´t en haine. Les lunes de miel deviennent des enfers du
jour au lendemain parce que cet amour humain n’est pas l’amour de Dieu. L’amour
de Jésus est un amour qui supporte tout, qui pardonne soixante-dix fois sept
fois par jour quand on vient Lui demander pardon. C’est un amour total, complet
qui a donné sa vie pour nous. Il a versé tout son sang jusqu’à la dernière
goutte pour nous montrer Ă quel point Il nous aimait, Ă quel point Il voulait
nous pardonner, nous rétablir dans sa communion.
Il faut que tu comprennes ce que Jésus a fait pour
toi. Il a payé un prix complet, total. Il a payé la mort à ta place pour qu’en
croyant en Lui, tu reçoives un plein pardon, comme si tu n’avais jamais péché.
C’est cela qu’il faut comprendre. Jésus a pris sur
Lui tous tes péchés, toute la condamnation qui devait venir sur toi. Cela veut
dire que si tu t’approches de Dieu pour demander pardon au nom de Jésus,
l’Esprit de Dieu et le sang de Jésus efface complètement à cent pour cent tous
tes péchés comme si tu n’avais jamais péché parce que Jésus a tout payé pour
toi.
Nous avons du mal à l’accepter et à le croire parce
que notre pardon humain n’est pas un pardon. Notre pardon humain n’est pas le
pardon de Dieu. Quand nous pardonnons, bien souvent nous gardons une petite
rancoeur et quelque chose ressort un mois, deux mois, un an, dix ans après. La
vieille rancune ressort. Ce n’est pas le pardon de Dieu. Quand Dieu a pardonné,
Il a pardonné, Il oublie tout, non pas de manière absolue, mais Il décide de ne
plus y penser. Il jette nos péchés au fond de la mer (au sens spirituel).
C’est-à -dire que c’est terminé. Pourquoi ? Parce que Jésus a payé pour nous.
Jésus a versé son sang et Dieu tient compte de ce que Jésus a fait. Il tient
compte de notre demande de pardon, mais elle ne serait pas écoutée si Jésus
n’avait pas donné sa vie pour nous avant. Elle ne serait pas écoutée.
Alors que maintenant, quand nous venons devant le
Seigneur en disant : « Seigneur, je suis pécheur. Regarde mes péchés
! » Nous pouvons en faire toute la liste, passer des heures à les
confesser, et nous entendrons la voix du Saint-Esprit nous dire : « Ton
sauveur est venu payer pour toi. Son sang a tout effacé. Reçois, reçois-le dans
ton coeur et reçois un plein pardon. Confesse tes péchés, Je te pardonne à cent
pour cent ».
Ensuite ce que tu dois faire, c’est recevoir ce
pardon. Reçois-le ! Quelquefois, Jésus nous dit dans le coeur : « Je te
pardonne », et nous ne nous pardonnons pas nous-mêmes. Nous Lui disons :
« Seigneur, j’ai fait tellement de choses Ă©pouvantables, j’ai du mal Ă
croire que Tu puisses me pardonner tout cela.
Certains disent : « Dieu ne peut pas me
pardonner ce que j’ai fait. J’en ai trop fait ! Dieu ne peut pas ». Ils
n’ont pas compris que si Dieu nous pardonne, ce n’est pas simplement parce
qu’Il a entendu notre cri, ou par miséricorde. C’est parce que Jésus son Fils a
tout payé pour nous. C’est uniquement pour cette raison qu’Il peut tout me
pardonner, quelles que soient les choses que j’ai faites. Le brigand sur la
croix était un meurtrier, il avait commis d’innombrables péchés. La Bible ne
nous les détaille pas mais nous savons que c’était un meurtrier. Il avait tué
et avait sans doute fait bien d’autres choses. Mais sur la croix, il a suffi
qu’il tourne le regard vers Jésus en lui disant : « Souviens-toi de moi, Seigneur quand Tu viendras dans ton règne ». Jésus lui dit :
« Aujourd’hui, tu seras avec moi au paradis ».
Aujourd’hui ! Cela veut dire que tous ses nombreux
péchés ont été pardonnés, effacés parce que Jésus était en train de payer pour
lui. Et il a été amené avec Jésus dans le paradis. Là , il s’est réjoui ! Et il
se réjouit encore, il y est en ce moment-même ! Il se réjouit ! Il est
peut-être en train de dire à Jésus : « Seigneur Jésus, Tu vois ton Epouse,
en bas, elle se prépare. Dépêche-Toi, Seigneur ! Va la chercher, que nous
puissions nous réjouir ensemble ! » Et Jésus dit : « Attends, ce
n’est pas encore le temps fixé par mon Père. Il y a encore des âmes à faire
entrer dans le bercail. Il y a encore des âmes ».
Il faut confesser notre faute. Dans 1 Jean 1, au
verset 9, il est dit : « Si nous confessons nos péchés, Il est fidèle
et juste pour nous les pardonner et le Sang de Jésus-Christ nous purifie de
tout péché ».
Tout ! Tout, cela veut dire qu’il n’en reste plus un seul.
Tout, si nous confessons nos péchés.
« Seigneur, pardonne tous mes péchés. Ceux que je
connais, je te les détaille, ceux que je ne connais pas ou que j’ai oubliés,
rappelle-les moi si tu le veux. Mais en tout cas, Seigneur, pardonne-moi
tout », et Jésus dit : « D’accord. Je suis fidèle et juste pour te
les pardonner ».
Il faut comprendre aussi qu’il n’y a pas de pardon
sans que le sang ne soit versé. Le sang a une importance très grande dans le
pardon que Dieu nous donne. Le sang, c’est le sang de Jésus, bien sûr.
Ce n’est plus le sang des sacrifices d’animaux. Le
sang de Jésus est un sang pur. Il n’y a jamais eu le moindre atome de péché
dans la vie de Jésus. La vie est dans le sang. Le Seigneur nous dit dans
Lévitique : « La vie est dans le sang ». Le sang, c’est la
vie. La vie d’un homme est dans son sang. L’âme, la vie d’un homme est dans son
sang. La vie de Jésus est dans son sang, c’est la vie éternelle, la vie de
Dieu. Le sang de Jésus avait et a une puissance de vie éternelle parce que
toute la vie de Dieu est dans le sang de Jésus. Quand le sang de Jésus a été
versé, il fallait qu’il le soit sinon il ne pouvait pas y avoir de pardon des
péchés.
L’expiation doit être faite et l’expiation ne peut
être faite que par le sang. Pour pouvoir effacer tous nos péchés, il fallait un
sang pur, le sang de Jésus. C’est le seul, le seul sang à être parfaitement
pur, à avoir été parfaitement pur, le sang de Jésus. Alors que Jésus a versé
son sang jusqu’à la dernière goutte, par un miracle surnaturel quand Il est
ressuscité, il a retrouvé tout son sang qui avait été versé. Ce sera la même
chose pour nous, si nous mourons avant que Jésus ne revienne. Nous serons
réduits en poussière et le Seigneur remettra ces atomes en place pour recréer
un corps neuf, glorifié, rempli de la vie éternelle et de l’immortalité. Quand
Jésus est ressuscité, Il a retrouvé son sang et Il l’a présenté à son Père en
disant : « Voilà , Père, J’ai tout accompli. Accepte mon sacrifice ».
Et le Père a dit : « Je l’accepte. Il est suffisant ». Il l’a
accepté. Le sang est suffisant.
Il a fallu que je sois pardonné quand je suis venu
au Seigneur, mais chaque jour, j’ai besoin d’être pardonné parce que je ne suis
pas encore arrivé à la stature parfaite de Christ. Je m’efforce, et je sais que
c’est le but de Dieu pour moi. Je cours dans cette carrière qui est devant moi,
je cours pour atteindre le but, la perfection en Christ. Mais je n’ai pas
encore atteint ce but, donc, tous les jours, j’ai besoin que Dieu me pardonne
de quelque chose. Tous les jours, j’ai besoin que Dieu me dise :
« D’accord, là ce n’était pas bien, mais tu
viens vers moi au nom de Jésus me demander pardon et je te pardonne à cent pour
cent ». Cela nous réjouit de savoir tout cela.
Quand le Seigneur annonce des jugements terribles
sur les pécheurs, ce n’est pas de gaieté de coeur, qu’Il le fait. Il le fait
simplement pour pousser les pécheurs à la repentance et leur montrer que s’ils
ne répondent pas à son amour merveilleux prouvé par Jésus, s’il ne veulent pas
répondre à son amour, des jugements terribles vont tomber. C’est comme s’ils
disaient : « Je ne veux pas de Celui qui a payé pour moi. Je veux payer,
moi. Je veux payer ». Ils ne se rendent pas compte du prix qu’ils auront Ă
payer qui est le lac de feu et de soufre pour l’éternité. C’est terrible. Si
les gens comprenaient cela, ils se précipiteraient dans les bras de Jésus en
disant : « Mais je ne veux pas de cet enfer. Je comprends ce que tu m’as
permis d’éviter par ton amour merveilleux et je veux répondre à cet
amour ». Lisez l’Apocalypse, ces jugements terribles que Dieu annonce pour
la terre, qui vont tomber bientôt sur la terre. Dieu prévient pour parler
encore une fois aux pécheurs pour qu’ils se tournent, qu’ils aient la crainte de
Dieu dans leur coeur. Qu’ils se tournent vers Dieu en disant : « Seigneur,
je comprends, j’ai été un insensé, un fou, pardonne-moi maintenant ».
Jusqu’au dernier moment la voix de Dieu retentira pour les ramener à Lui. Dieu
ne veut pas que le jugement tombe sur ses créatures. Il ne veut pas qu’il tombe
non plus sur ses enfants.
Pour recevoir le pardon
du péché, il faut une conviction de péché.
Cette conviction nous est donnée par le
Saint-Esprit. C’est le Saint-Esprit que Dieu a répandu dans le monde entier. Le
Saint-Esprit est là , présent dans le monde. Il est merveilleux. Son oeuvre est
de convaincre le coeur de chaque homme de péché. Jésus le dit. Je vais vous
lire un passage dans Luc 7 qui est très beau.
Une femme est venue dans la maison de Simon le
pharisien, pendant que Jésus et les autres étaient à table. Elle a brisé un
vase d’albâtre dont le parfum s’est répandu sur la tête de Jésus, sur ses
pieds, puis elle a pleuré sur les pieds de Jésus. Jésus donne une leçon à ce
pharisien.
Il lui dit (je lis à partir du verset 40) : « Jésus prit la parole et lui dit : Simon (un pharisien,
c’était quelqu’un qui se croyait très bien. Un pur ! Il connaissait bien Dieu
et sa Parole), j’ai quelque chose à te dire. Maître, parle,
répondit-il. Un créancier avait deux débiteurs : l’un devait
cinq cents deniers et l’autre, cinquante. Comme ils n’avaient pas de quoi payer, il leur remit à tous deux leur dette (le créancier leur a
pardonné. Il a dit : Tu ne me dois plus rien). Lequel des deux l’aimera le plus ? Simon répondit : Celui, je pense, auquel il a le plus remis. Jésus lui dit : Tu as bien jugé. Se tournant
vers la femme, il dit Ă Simon :
Vois-tu cette femme ? Je
suis rentré dans ta maison, et tu ne m’as pas donné d’eau pour laver mes pieds
; mais elle, elle les a mouillés de ses larmes, et les a essuyés avec ses
cheveux. Toi, tu ne m’as pas donné de baiser, mais elle, depuis que je suis
entré, elle n’a pas cessé de me baiser les pieds. Tu n’as pas versé d’huile sur
ma tête (c’était un signe de bénédiction), mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds. C’est pourquoi je te le
dis : ses nombreux péchés (c’était
une femme pécheresse, une prostituée), ont été pardonnés car elle a beaucoup aimé (elle a beaucoup aimé le
Seigneur). Mais celui Ă qui on pardonne peu aime peu. Et
il dit à la femme : Tes péchés sont pardonnés ».
Je voudrais insister sur ce passage : « Celui à qui on pardonne peu aime peu
». Il y a des gens qui se croient bien parce qu’ils n’ont pas fait
apparemment de péchés terribles. Ils disent : « Moi, je ne suis quand même
pas un meurtrier. Je n’ai jamais tué personne. D’accord, j’ai un peu menti, un
peu volé, j’ai fait certaines choses, mais dans le fond, ce n’est pas trop
mauvais », comme ce pharisien. D’autres, comme cette femme, ont conscience
qu’ils ont beaucoup péché parce que dans les faits ils ont beaucoup péché. Mais
devant Dieu, les deux sont exactement identiques. Je vous disais tout à l’heure
que pour un seul péché, on méritait la mort. Simon, le pharisien était aussi
pécheur que cette femme mais il n’avait pas la conscience de son péché. A cause
de cela, il n’aimait pas autant Jésus que cette pauvre pécheresse qui avait
compris quel était son péché. Jésus dit : « Celui qui a compris qu’on lui
a beaucoup remis, aime beaucoup ».
Nous sommes tous pécheurs au même degré. Si nous
recevons du Saint-Esprit la conviction de notre péché et de la gravité de
n’importe quel péché commis devant Dieu, nous allons comprendre la grandeur du
salut de Dieu et du pardon de Dieu. Nous allons aimer Jésus d’un grand amour
parce que nous aurons compris combien ce péché que nous avons commis était
grave. Notre soi-disant « petit péché qui n’est pas si grave pour Dieu » a
amené Jésus à la mort. Mon péché a amené à la mort son Fils bien-aimé.
« Oh, moi, oui, je suis pécheur mais enfin,
celui-là , celle-là , c’est autre chose, si tu savais à qui tu as affaire ! Des
gens affreux! » Celui qui parle comme cela n’a pas compris que son propre
péché était tout aussi grave et méritait tout autant la mort que le péché de
cette prostituée, de cet homosexuel, de ce meurtrier. Le rôle du Saint-Esprit
est de nous convaincre que nous sommes tous pécheurs, gravement pécheurs devant
Dieu et que nous n’aurions pas pu nous en sortir sans Jésus. Nous sommes tous
au même niveau, quels que soient les péchés que nous avons commis. Pour Dieu,
les péchés sont tous aussi graves les uns que les autres. Nous avons tous
besoin de comprendre la profondeur de ce péché devant Dieu, donc la profondeur
de l’amour et du pardon de Dieu pour nous. Quand nous l’avons compris, nous
n’allons plus nous permettre de regarder de haut les autres pécheurs qui nous
entourent, parce que nous avons compris ce qu’était notre propre situation
devant Dieu. Quand nous avons compris à quel point nous étions pécheur devant
Dieu, nous n’allons plus nous permettre de juger le péché des autres.
Je vais vous lire la parabole de Matthieu 18 C’est
une parabole très importante pour nous permettre de comprendre le pardon de
Dieu. Si nous avons compris cette parabole, je vous assure que jamais plus nous
ne garderons de la rancune contre qui que ce soit lorsque nous verrons Ă quel
point c’est une situation grave devant Dieu. Si tu gardes la moindre rancune
contre quelqu’un dans ta vie, c’est que tu n’es pas encore mûr devant Dieu pour
recevoir un plein pardon de Dieu.
Comprends bien ce que je dis lĂ .
Regardons dans Matthieu 18, les versets 19 et
suivants. « Je vous dis encore que si deux d’entre vous
s’accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera
accordée par mon Père qui est dans les cieux ».
Quelle promesse merveilleuse ! C’est toute la
puissance de Dieu qui est là dedans. « Car là où deux ou trois sont assemblés (unis dans le coeur, en
symphonie), en mon Nom, Je suis là au milieu d’eux. Pierre s’approcha de Lui et dit : Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère
quand il péchera contre moi ? »
Vous voyez, Jésus parlait de l’unité de coeur
entredeux personnes. Dans l’Eglise de Jésus, nous sommes plus que deux. Mais
Jésus parlait de l’unité de coeur. Il dit : « Si deux se mettent d’accord, sont
en symphonie ». On ne peut pas être en symphonie si on a la moindre rancune
contre quelqu’un. Pouvez-vous être en symphonie avec quelqu’un avec qui vous ne
vous entendez pas ? Ce n’est pas possible ! Si vous avez de la rancune contre
quelqu’un, ce n’est pas une symphonie, ce sont des couacs, ce n’est pas une
belle symphonie. Mais là , Jésus dit : « Si deux sont d’accord ». Et Pierre a
très bien compris ce que Jésus voulait dire. Jésus voulait dire : « pour
être en symphonie, il faut pardonner ». Alors Pierre dit : « Mais
combien de fois, Seigneur ? Jusqu’à sept fois ? » Vous voyez jusqu’où
allait sa foi ? « Sept fois… Seigneur, je ne peux pas pardonner au-delà de
sept fois. La même personne, sept fois ? Pardonner ? Alors qu’il m’a fait sept
fois les pires des choses? Je peux aller jusqu’à sept, Seigneur mais ne me
demande pas plus ».
« Jésus dit : Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, Pierre,
mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois ».
Imaginez un peu une personne qui quatre cent
quatre-vingt-dix fois, vienne vous faire un mauvais coup, et Ă chaque fois,
Dieu vous demande de pardonner. « Pardonne, pardonne ». Jusqu’où
iriez-vous ?
Sept, huit, dix, vingt ? Deux ? Une fois ? Jésus
dit : « Soixante-dix fois sept fois ! » Cela prouve que Lui aussi
veut le faire pour nous. Il ne peut pas nous demander de faire quelque chose
que Lui ne veut pas faire. Donc, si soixante-dix fois sept fois nous péchons
contre Lui et nous Lui disons: » Pardon Seigneur ! », le Seigneur
répond : « Je te pardonne ! » Cinq minutes après, nous retombons,
nous recommençons. « Oh, Seigneur, c’est terrible, je n’en peux plus !
Pardon, Seigneur ! » « Je te pardonne ! »
Deux, trois, quatre fois… Le Seigneur nous fera
peut-ĂŞtre subir une petite correction pour nous faire comprendre que nous
devons être sérieux aussi ! Mais de toute manière, chaque fois que nous allons
demander pardon, nous serons pardonnés. C’est ce que Jésus demande à Pierre en
lui racontant une petite histoire pour lui faire comprendre ce que c’est que le
pardon.
Jésus dit, au verset 23 :
« C’est pourquoi le Royaume des cieux est
semblable à un roi qui voulut faire rendre compte à ses serviteurs ».
Bien-aimés, nous aurons tous à rendre compte un
jour devant Dieu et nous avons intérêt à ce que notre ardoise soit effacée.
« Quand il se mit à compter, on lui en amena un qui devait
dix mille talents ».
Cela fait environ sept milliards d’euros.« Comme il n’avait pas de quoi payer (il avait tout dépensé. Cet
homme lui avait prêté dix mille talents et au moment de rembourser, il n’a plus
rien. Il avait mené grand train, et maintenant il n’a plus rien), son
maître ordonna qu’il soit vendu, lui, sa femme, ses enfants, tout ce qu’il
avait pour que sa dette soit payée ».
Cela n’aurait sans doute pas payé la totalité, mais le maître a dit : Puisque
c’est ainsi, tu vas quand même payer quelque chose. Tu seras vendu toi, ta
femme, tes enfants et tout ce qu’il te reste. Tout cela me reviendra.
« Et le serviteur se jetant à terre se prosterna devant lui
et dit : Seigneur aie patience envers moi ! Je te payerai tout ».
Il était sans doute sincère. Comment pouvait-il payer une telle somme, alors
qu’i ln’avait rien ? Ce n’est pas possible ! Il allait devoir trimer toute sa
vie pour en payer le millième peut-être,au maximum. Mais il disait de tout son
coeur : Fais-moi confiance, je t’en supplie ! Je vais te payer tout. Je ferai
tout mon possible, je vais te payer. Il était sincère.
« Emu de compassion, le maître de ce serviteur le laissa
aller » ; vous
voyez le coeur de Dieu ? Il savait très bien que cet homme-là ne pouvait pas
payer. Mais il voyait qu’il était sincère et lui disait :
Je t’en supplie, donne-moi une chance. Emu de
compassion, il lui a dit : Bon, j’efface tout. Tu ne me dois plus rien. Ces
sept milliards d’euros, je t’en fais cadeau. Vous vous rendez compte de la
bonté de cet homme ? Tout effacé ! Uniquement parce qu’il était ému de
compassion.
« Et il lui remit sa dette. Après qu’il fut sorti, ce
serviteur rencontra un de ses compagnons qui lui devait cent deniers ». Cent deniers, cela
fait trois mille euros.
Par rapport à ce qu’il devait, ce n’était rien du
tout. Trois mille euros ! Cela nous ferait plaisir de les avoir, mais à côté de
sept milliards d’euros, qu’est-ce que c’est ? Ce n’est rien !
« Il le saisit et l’étranglait en disant : Paye ce que tu
me dois ! » Il
Ă©tait en train de dire exactement ce que son maĂ®tre lui avait dit tout Ă
l’heure : Paye ce que tu me dois !
« Son compagnon se jetant à terre le supplia disant : Aie
patience envers moi et je te payerai tout ».
Cet homme lui a dit ce que lui-mĂŞme avait dit Ă son
propre maître.
« Mais l’autre ne voulut pas lui remettre sa dette ». Il n’a pas voulu lui
remettre ces trois mille euros, alors que lui-mĂŞme venait de recevoir une
remise de dette de sept milliards d’euros !
« Et il alla le jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait payé
tout ce qu’il devait ».
Vous voyez la méchanceté de cet homme ? Lui qui avait tant reçu, n’a pas
compris qu’il aurait dû remettre cette dette, d’autant plus que c’était une si
petite somme ! Il alla mettre l’autre en prison.
« Ses compagnons furent profondément attristés. Ils
allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé. Alors le maître fit
appeler ce serviteur et lui dit : Méchant serviteur ! » Le signe de la méchanceté,
c’est que nous ne sommes pas capables de pardonner comme nous avons été
pardonnés.
Attention ! Si nous n’arrivons pas à pardonner,
c’est un signe de méchanceté de notre coeur. Nous devons nous en repentir
devant Dieu en disant : « Seigneur, révèle-moi la grandeur de ton pardon
pour que je pardonne sans hésiter, sans la moindre hésitation, quelle que soit
la chose que l’on m’ait faite ».
« Le maître lui dit : Méchant serviteur ! Je t’avais remis
en entier toute ta dette parce que tu m’en avais supplié. Ne devais-tu pas
aussi avoir pitié de ton compagnon comme j’ai eu pitié de toi ? Et son maître
irrité le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût payé tout ce qu’il lui
devait ». Vous
vous souvenez que cet homme lui avait remis sa dette. Il lui avait dit :
« Tu ne me dois plus rien ».
Parce que l’autre n’a pas remis une petite dette,
le maître a remis les sept milliards d’euros de dettes sur le dos de son
serviteur. Il pouvait le faire puisque c’était son serviteur, il avait le droit
de le faire, c’était le maître. A cette époque-là , un serviteur était un
esclave. Nous sommes esclaves de Dieu aussi, en un sens. Esclaves d’amour, mais
esclaves. Ce maître avait le droit. Il lui avait remis sa dette, puis il a dit
: « Puisque tu n’as pas voulu effacer cette petite dette, je te remets ta
vieille dette sur le dos. Et non seulement cela, mais moi aussi, je vais te
jeter en prison et te livrer aux bourreaux, jusqu’à ce que tu aies payé cette
énorme dette que tu me devais ». Pensez-vous que lorsque l’on est en
prison, livré aux bourreaux, on soit dans une bonne situation pour gagner de
l’argent et rembourser sept milliards d’euros ? Cela veut dire que cet homme a
dû passer toute sa vie en prison, livré aux bourreaux et qu’il y est mort. La
Bible ne le dit pas mais je le suppose parfaitement puisque lorsque l’on doit
sept milliards d’euros, en prison livré aux bourreaux, on ne peut pas
rembourser.
Manifestement, il n’a pas pu payer.
Ecoutez bien, frères et soeurs, ce que dit Jésus :
« C’est
ainsi que mon Père céleste (Il
parle à ses disciples), vous traitera si chacun de vous ne pardonne à son frère
de tout son coeur ».
N’espère pas rentrer dans le salut de Dieu si tu
n’as pas pardonné à une seule personne la moindre petite offense qu’elle t’a
faite et si tu en as gardé rancune. Je ne veux pas te laisser dans l’illusion,
tu n’entreras pas dans le salut de Dieu si tu ne te repens pas de cela. Jésus a
dit : « C’est ainsi que mon Père vous traitera ». Les bourreaux, c’est
l’image de Satan et de ses démons. La prison, c’est l’image de l’enfer.
Jésus parle à ses disciples. Il leur dit :
« Tu n’as pas voulu pardonner à celui qui te devait une si petite chose,
cela veut dire que tu n’as pas compris que ton propre péché devant moi était
quelque chose de comparable à ces sept milliards d’euros ; quelque chose
d’énorme que seul le sang de Jésus peut effacer. Et l’offense que quelqu’un t’a
faite était comparable à ces trois mille euros. J’ai effacé ta dette et tu n’as
pas compris le prix que moi j’ai dû payer pour l’effacer et la grâce que tu as
reçue ? Et toi, tu vas encore en vouloir à quelqu’un qui t’a fait un peu de mal
ou beaucoup de mal ? Tu n’as pas compris mon pardon, combien il était grand. Tu
n’as pas compris ce que je te demandais, toi, de pardonner de tout ton coeur Ă
la moindre personne vivante ou morte qui t’a fait du mal ? »
Bien-aimés, c’est sérieux. Si nous voulons recevoir
un plein pardon de Dieu, (Dieu veut nous le donner avec tellement de générosité
!), nous devons absolument garder notre coeur libre de toute rancune envers qui
que ce soit. Nous avons tellement de sujets de souffrance dans notre vie Ă
cause des mauvais traitements que les uns ou les autres nous ont fait subir. Il
y a des personnes qui ont souffert le martyre entre les mains des hommes ou
entre les mains d’un homme ou d’une femme. Ils ont souffert le martyre. Même
cela, comparé à notre propre péché devant Dieu, est semblable à ces trois mille
euros par rapport aux sept milliards d’euros. Parce que c’est ce péché-là ,
notre péché, qui a amené l’Agneau de Dieu à la Croix ; notre péché a amené
Jésus à la Croix.
Quand nous voyons la gravité de ces choses pour
nous, bien-aimés, notre réflexe immédiat et jusqu’à la fin de nos jours, doit
être de pardonner. Dès que quelqu’un nous fait quelque chose de mal, nous
pardonnons de tout notre coeur ; qu’il nous demande pardon ou pas. Il y a des
gens qui disent : « Oh, mais il ne m’a jamais demandé pardon, donc je ne
vais pas lui pardonner ». Non ! Qu’il nous le demande ou pas. S’il ne nous le
demande pas, c’est son affaire devant Dieu, il aura à en rendre compte.
Mais le fait que moi, je lui pardonne, permet,
comme dit le Seigneur, au Saint-Esprit de travailler dans son coeur pour qu’il
se repente parce que je le libère de ce fardeau. Je lui pardonne déjà . Je le
libère de mon propre fardeau que j’avais mis sur son dos. Il avait une dette
envers moi, je l’en libère.
Alors si ton mari t’a offensée, si ta femme t’a
offensé, si tes enfants t’ont offensé, si tes parents t’ont offensé, si tes
amis t’ont offensé, si tes ennemis t’ont offensé, si des inconnus t’ont
offensé, pardonne, pardonne, pardonne, pardonne ! Parce que tu as été pardonné
et pour que tu reçoives toujours un plein pardon de Dieu ; un plein exaucement
de tes prières. Rappelez-vous ce que Jésus dit dans Marc 11, au verset 25 : « Si tu es debout, faisant ta prière et si
tu as quelque chose contre quelqu’un, pardonne pour
que tu sois exaucé dans ta prière ». Sinon, tu ne seras pas exaucé. Tu pourras demander des tas
de choses au Seigneur, dans sa grâce, Il peut t’aider de temps en temps, mais
tu ne seras pas exaucé pour certaines prières. Parce que Dieu voit qu’il y a
encore de la rancune dans ton coeur ; de la rancune contre ceux qui t’ont tant
maltraité, de l’amertume, de l’animosité, de la haine, de la rébellion.
Quand tu as compris que Jésus t’a pardonné ton
propre péché et qu’Il te donne un plein pardon total, définitif, tu vas avoir
de la compassion pour ceux qui sont autour de toi. Tu vas leur pardonner, tu
n’auras plus de haine et de rancune, quelles que soient les choses qu’ils
peuvent te faire. Sinon, tu risques ta vie spirituelle parce que Jésus ne
plaisante pas quand il dit cela.
Ce qui est merveilleux quand Jésus donne le pardon,
c’est qu’Il nous restaure dans la communion avec Lui. Cette communion qui avait
été brisée par le péché, Il la restaure. Lorsque je reçois ce pardon par la foi
en disant : « Seigneur, pardonne ! », aussitôt le Seigneur donne un
plein pardon et moi, je dois le recevoir avec confiance. Et alors, le Seigneur
me rétablit dans sa communion et veut rétablir dans ma vie tout ce qui avait
été brisé à cause de ce péché. Le péché a tout brisé, le péché a amené la mort,
il a amené la maladie, la malédiction. A partir du moment où je reçois le
pardon de Dieu, Dieu veut aussi éliminer toutes les conséquences de mon péché,
qui sont la maladie, la mort. Dieu veut me restaurer complètement mais tout
dépend du pardon.
C’est pour cette raison que dans la Bible, du début
à la fin, vous voyez toujours le pardon associé à la guérison et la guérison
associée au pardon. Toujours, les deux vont toujours ensemble dans le coeur de
Dieu, dans la Parole. De la Genèse à l’Apocalypse, chaque fois que Dieu
pardonne, Dieu guérit aussi.
Puisque la maladie, les accidents, la mort
prématurée sont causés par le péché, lorsque Dieu pardonne le péché, Il veut
aussi en enlever les conséquences. Dans son ministère, Jésus prêchait la
repentance et disait : « Repentez-vous, demandez pardon ». Il guérissait
les malades, Il chassait les démons, Il ressuscitait les morts parce que dans
son coeur, dans sa pensée, la guérison va toujours de pair avec le pardon.
Toujours !
Dans le Psaume 103, aux versets 2 et 3, il est dit
: « Mon âme, bénis l’Eternel et n’oublie aucun de ses bienfaits car c’est Lui
qui pardonne toutes tes iniquités, c’est Lui qui guérit toutes tes maladies ». Jésus allait de lieu en
lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’emprise du
diable parce que Dieu était avec Lui. Il faisait du bien par sa Parole, Il
apportait le pardon de Dieu.
C’est cela la Bonne Nouvelle de l’Evangile ! La
bonne nouvelle, c’est de dire : « Pécheurs, il y a un pardon pour vous. Ce
pardon, l’Agneau de Dieu vous le donne. Mais il y a aussi une guérison pour
vous. Il y a aussi une délivrance de toute l’emprise des démons ». C’est ce qui
accompagne le pardon de Dieu. Vous voyez
l’importance de bien recevoir le pardon de Dieu ? Ne soyons plus ces hommes et
ces femmes qui ont du mal à croire que Dieu leur a pardonné. Dieu nous
pardonne, Dieu le dit, Dieu n’est pas un homme pour mentir. Quand Il pardonne,
c’est pardonné, c’est terminé. Soyons à l’écoute de la voix du Saint-Esprit et
acceptons ce qu’Il nous dit. Si un homme digne de confiance, digne de parole
nous fait une promesse, nous allons le croire. Il n’aura pas besoin de nous
signer un papier. Nous connaissons cet homme. Nous l’avons apprécié. Il est
toujours un homme de parole. Chaque fois qu’il a dit quelque chose, il l’a
fait. A combien plus forte raison nous croirons le Seigneur Jésus quand Il nous
dit : « Si tu confesses tes péchés, tu es pardonné » !
Il faut que je le croie.
Quand je le crois pleinement dans mon coeur, je
suis prêt à recevoir tout le reste : la guérison, la délivrance, la guérison de
mon coeur, la guérison de mon corps, la guérison de mon âme blessée, la
guérison de mon esprit tourmenté. Tout cela m’est donné par le Seigneur Jésus
comme quelque chose qui accompagne son pardon. De mĂŞme, quand je donne mon
pardon à quelqu’un, je lui apporte aussi la guérison. Il y a des situations
entre les hommes qui ont entraîné des maladies spirituelles et physiques parce
qu’il n’y avait pas eu de pardon. Le jour où le pardon est donné, la guérison
vient. Combien de fois l’ai-je expérimenté ! Alors n’hésitons pas à pardonner.
N’hésitons pas à recevoir pleinement le pardon que Dieu nous donne. N’hésitons
pas à donner aussi le pardon de Dieu aux hommes en leur annonçant l’Evangile
merveilleux du Seigneur et en leur disant : « Tu as confessé tes péchés,
je te dis de la part du Seigneur qu’ils sont pardonnés ».
C’est biblique de le faire parce que l’apôtre Jean
dit : « Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés;
et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus » . Cela veut
dire que celui qui vient vers vous en disant : « Je vais te confesser mes
péchés », non pas comme on le fait au confessionnal, mais : « Je vais
partager avec toi, j’ai besoin parce que j’ai le coeur lourd. Il faut que je le
partage avec quelqu’un. J’ai confiance en toi, je vais te parler. Je vais te
prĂ©senter ces pĂ©chĂ©s que j’ai commis. Tu vas m’aider Ă prier le Seigneur et Ă
Lui demander pardon ». On prie ensemble et à ce moment-là , on peut être
conduit à lui dire : « Je t’annonce de la part du Seigneur que tes péchés
sont pardonnés, parce que tu as fait ce qu’il fallait ».
C’est un pardon absolu. Quand Jésus dit : « De
tout notre coeur », ce doit être de tout notre coeur. Quand nous avons
pardonné, nous n’y pensons plus et nous n’en parlons plus. Si nous y pensons
encore, ou si nous en parlons encore, c’est que nous avons encore de la
rancune. Cela ne veut pas dire que nous avons oublié. Certains disent :
« Pardonner, c’est oublier ». Je ne le crois pas parce qu’il y a des
choses que je ne pourrai jamais oublier, dans le sens oĂą je ne suis pas
amnésique. Mais en un sens, j’ai décidé d’oublier. Je sais très bien qu’une
certaine personne m’a fait du mal dans le passé, mais cela n’a plus aucune
importance puisque je lui ai pardonné. C’est fait, je n’y pense même plus. J’ai
décidé de pardonner, donc cela ne trouble plus mon coeur. C’est terminé, je
l’ai effacé.
Je me rappelle d’un serviteur de Dieu qui
conseillait certaines personnes qui avaient du mal Ă pardonner. Il leur disait
: « Place-toi devant Dieu, comprends la Parole, ce que tu as à faire,
regarde l’heure, le jour qu’il est et puis écris sur un morceau de papier. Tu
vois, aujourd’hui nous sommes le 6 mai, il est onze heures moins vingt. Tu vas
écrire sur ton papier : « Aujourd’hui, 6 mai à onze heures moins vingt,
j’ai définitivement, totalement, de tout mon coeur, pardonné à telle, telle
personne, signé daté, point. Fais cela et garde le papier sur toi. Chaque fois
que ta pensĂ©e va vers cette personne, sors ton papier, relis-le, rappelle-le Ă
Satan en lui disant : Satan, c’est terminé. Tel jour, à telle heure, j’ai
pardonné à telle personne. C’est terminé. Ne me remets plus ça sur le tapis,
c’est terminé ».
Lorsque tu vas revoir cette personne face Ă face,
Satan ou ta chair vont essayer de remettre ces sentiments d’amertume. Et là , il
faut dire : « J’ai pardonné ! J’ai décidé de pardonner ! » C’est un
acte de volonté, en le faisant, Dieu va te donner les sentiments dont tu as
besoin. Dieu va te les donner. Peut-être qu’au début, ce sera un peu difficile,
mais reste sur cette décision ferme de ta volonté et Dieu va changer ton coeur.
Il va te remplir de compassion et d’amour pour tous ceux qui t’ont fait du mal
et tu pourras être ainsi un véritable fils (ou fille) de Dieu.
Jésus dit : « Soyez
parfaits comme votre Père céleste
est parfait ». Il dit : « Pardonne à tous ceux qui t’ont fait du mal ».
Fais-leur du bien ! Cherche à leur faire du bien. Tu rencontres quelqu’un qui
t’a fait du mal ? Au lieu de le bouder, va vers lui, va vers elle, ou essaye de
trouver quelque chose qui va lui faire plaisir. Fais-lui plaisir et lĂ , tu vas
être véritablement un véritable enfant du Seigneur et une pleine entrée dans le
royaume céleste te sera assurée parce que tu as compris ce que c’est que le
pardon. Amen ! Alléluia !
Nous allons prier un moment. Bien-aimés, pour ma
part, je voudrais, de tout mon coeur parce que je sais que Dieu le veut, que ce
soir, toutes les rancunes, la moindre rancune que vous puissiez avoir contre
quiconque ici ou dehors, ou quiconque mort ou vivant soit définitivement
enlevée de votre coeur. Définitivement ! Par une décision ferme que vous prenez
devant Dieu et sur laquelle vous ne revenez plus. Qui que ce soit. Ce peut ĂŞtre
ton mari, en général, ce sont ces personnes-là : maris, femmes, enfants,
parents… Ce sont toujours ceux qui sont les plus proches qui sont les plus
concernés.
Toujours ceux-là . Décide ce soir, si tu veux
recevoir de Dieu un plein pardon, si tu veux réjouir le coeur de ton Dieu qui
t’aime, si tu veux Lui montrer l’amour que tu as pour Lui, accepte son pardon
et pardonne complètement. Bien-aimé, que ce soit terminé, que tu n’y reviennes
plus. Que ce soit, je le répète, ton mari, ta femme, ton père, ta mère, tes
ennemis qui t’ont fait les pires des choses, ceux entre les mains desquels tu
as souffert le martyre sur cette terre, décide ce soir de pardonner, Dieu t’en
donnera la force parce qu’Il t’a pardonné. Ce que tu Lui as fait est bien plus
grave ! Décide, n’y reviens plus et tu vas voir comme tu vas te sentir léger,
légère. Tu vas voir ! Si c’est fait de tout ton coeur, tu vas voir le travail
que le Seigneur va faire. Il va pouvoir continuer son travail de guérison dans
ta vie.
Il va pouvoir guérir ton
âme, ton coeur. Il va pouvoir guérir ton corps. Il veut le faire ! Alléluia ! Il veut ! Il veut te
guérir complètement. Amen ! Alléluia !
« Seigneur, ma prière, c’est que maintenant,
Tu donnes par ton Esprit une pleine conviction. Une pleine conviction de ce
qu’est ton merveilleux pardon pour nous. Un pardon si total, si complet, si
profond, parce que notre Seigneur Jésus a tellement souffert sur cette Croix.
Il a porté tout ce châtiment qui devait venir sur nous ; Il a porté toutes nos
iniquités. Seigneur Jésus, tu nous as donné un si grand pardon. Seigneur,
pardonne-moi à chaque fois que j’ai la moindre petite rancune envers quiconque,
Seigneur parce que c’est encore le signe que je n’ai pas encore reçu une pleine
révélation de ton merveilleux pardon. Accorde-moi, accorde-nous cette
révélation de ce qu’est ce merveilleux et total pardon que Tu nous as donné en
Jésus, pour que nous aussi, nous puissions pleinement pardonner, ne plus jamais
regarder les autres de haut, ne plus jamais leur en vouloir, Seigneur. C’est
tellement affreux, Seigneur, d’en vouloir à quelqu’un alors que Tu nous as si
richement bénis en Jésus-Christ.
Seigneur, fais ce travail profond, je T’en supplie,
dans mon coeur, dans nos coeurs, que nous n’ayons plus à y revenir, je T’en
supplie, Seigneur. Que ta guérison soit accordée dans les coeurs ! O Père,
remplis nos coeurs de ton amour merveilleux ! Remplis-nous ce soir de ton
amour, cet amour qui pardonne tout, qui supporte tout. Au nom de Jésus, Père !
Amen ! »
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