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Un manque de prédicateurs prophétiques
de LEONARD RAVENHILL
L’homme dont la courte prédication se limite à dire: « REPENTEZ-VOUS », va à contre-courant de son siècle et, il se verra persécuté sans pitié par cette génération dont il défie la moralité. Une seule issue attend un tel homme, « qu’on lui coupe la tête ! » Mieux vaut pour vous ne pas essayer de prêcher la repentance, tant que vous n’aurez pas recommandé votre tête au ciel. Joseph Parker.







par Leonard Ravenhill

http://sentinellenehemie.free.fr/ravenhillleonard10.html

Leonard Ravenhill (1907–1994) a exercĂ© un ministère d’évangĂ©liste, prĂŞchant, Ă©crivant nombre d’articles et de livres sur la prière et le rĂ©veil, dont le plus connu « Why revival tarries Â» a Ă©tĂ© imprimĂ© Ă  plus d’un million d’exemplaires Ă  travers le monde. Originaire de Grande-Bretagne, il a exercĂ© son ministère aux États-Unis dans la seconde partie de sa vie, partageant une vision sans concession du christianisme outre-Atlantique. Parmi ceux qui ont Ă©tĂ© influencĂ©s par son ministère et sa vision dynamique, et puissante :  Ravi ZachariasTommy TenneySteve HillCharles StanleyBill GothardPaul Washer, and David Wilkerson. 

 

Ce texte aborde la situation actuelle de l’Eglise, sa tiĂ©deur et son manque de vie, qui sont causĂ©es par une absence de la prĂ©sence rĂ©elle de JĂ©sus-Christ et du Saint-Esprit dans la vie de bien des chrĂ©tiens…   «Je n’ai besoin de rien» (Eglise de LaodicĂ©e).

« Voici quel a Ă©tĂ© le crime de Sodome, ta soeur. Elle avait de l’orgueil, elle vivait dans l’abondance et dans une insouciante sĂ©curitĂ©. Â» (EzĂ©chiel 16/49)

« L’Eternel est-il prompt Ă  s’irriter ? Est-ce lĂ  sa manière d’agir? Â» (MichĂ©e 2/7)

Toute église dirigée par un homme au lieu d’être gouvernée par Dieu, est vouée à l’échec. Un ministère formé dans une école biblique sans être rempli de l’Esprit n’opère pas de miracles. Samuel Chadwick[2]

L’homme dont la courte prĂ©dication se limite Ă  dire: « REPENTEZ-VOUS Â», va Ă  contre-courant de son siècle et, il se verra persĂ©cutĂ© sans pitiĂ© par cette gĂ©nĂ©ration dont il dĂ©fie la moralitĂ©. Une seule issue attend un tel homme, « qu’on lui coupe la tĂŞte ! Â» Mieux vaut pour vous ne pas essayer de prĂŞcher la repentance, tant que vous n’aurez pas recommandĂ© votre tĂŞte au ciel. Joseph Parker[3]


L’EGLISE PRODIGUE DANS UN MONDE PRODIGUE

Quand on embrasse la situation de l’Eglise aujourd’hui, on en arrive à se demander combien de temps encore un Dieu saint se retiendra d’exécuter sa menace de vomir cette chose laodicéenne de sa bouche. Car s’il est un point sur lequel tous les prédicateurs s’accordent, c’est pour reconnaître que nous nous trouvons à l’âge de l’Eglise de Laodicée.

Alors que l’épée de Damoclès du rejet nous menace, nous, croyants, nous sommes (devenus) paresseux, dépourvus d’amour et négligents; nous aimons le luxe. Même si notre Dieu miséricordieux pardonne nos péchés, purifie notre iniquité et a compassion de notre ignorance, notre coeur tiède reste une abomination à ses yeux. Nous devons être bouillants ou froids, enflammés ou gelés, dévorants ou rejetés. Dieu déplore le manque de chaleur et le manque d’amour.

Christ reçoit encore maintenant ses blessures « dans la maison de ceux qui l’aiment Â» (Zach.13;6). Le Saint Livre du Dieu vivant souffre davantage Ă  l’heure actuelle aux mains de ses partisans qu’à celles de ses adversaires.

Nous faisons preuve de laxisme dans l’utilisation des versets bibliques, de dĂ©sĂ©quilibre dans leur interprĂ©tation, et de paresse, presque d’impotence, pour nous approprier leur richesse incommensurable. Monsieur le prĂ©dicateur dĂ©ploiera toute son Ă©loquence dans ses sermons, avec une grande ferveur d’esprit, servant le Seigneur avec force et transpiration pour dĂ©fendre l’inspiration de la Bible. Pourtant, ce mĂŞme homme, après avoir repris son souffle, commencera, avec un parfait sang-froid, Ă  rationaliser cette mĂŞme Parole inspirĂ©e. Il prĂ©tendra que ses miracles sont pĂ©rimĂ©s et il dĂ©clarera avec fermetĂ©: « Ce texte n’est pas pour aujourd’hui. Â» Il en rĂ©sulte que l’eau glacĂ©e de l’incrĂ©dulitĂ© du prĂ©dicateur vient doucher la foi bouillonnante du jeune croyant.

Seule l’Eglise peut « limiter le Saint d’IsraĂ«l Â» et aujourd’hui, elle s’y emploie avec un art consommĂ©. S’il existe des degrĂ©s dans la mort, alors le plus terrible que je connaisse, c’est celui de prĂŞcher sur le Saint-Esprit sans l’onction du Saint-Esprit.

Dans la prière, nous nous permettons l’impardonnable arrogance de réclamer que l’Esprit béni vienne avec sa grâce, mais sans ses dons !

A notre Ă©poque, le Saint-Esprit est limitĂ© et relĂ©guĂ© dans un coin, mĂŞme dans les milieux fondamentalistes. Nous disons que nous aspirons Ă  l’accomplissement de JoĂ«l 2 et nous en avons besoin. Nous nous Ă©crions: « RĂ©pands ton Esprit sur toute chair ! Â» et nous ajoutons cette recommandation intĂ©rieure: « Mais que nos jeunes filles ne prophĂ©tisent pas, et que nos jeunes gens n’aient pas de visions ! Â»

« Oh mon Dieu ! Si par notre incrĂ©dulitĂ© entretenue, et notre crĂ©puscule thĂ©ologique, notre impuissance spirituelle, nous avons attristĂ© ton Saint-Esprit, et si nous continuons Ă  l’attrister, alors, dans ta misĂ©ricorde, vomis-nous de ta bouche ! Si tu ne peux rien faire avec nous et par nous, alors, s’il-te-plait, Dieu, fait quelque chose sans nous ! Passe outre et prends un peuple qui ne te connaĂ®t pas encore ! Sauve-le, sanctifie-le et revĂŞts-le du Saint-Esprit pour que son ministère manifeste des miracles ! Envoie-le « beau comme la lune, pur comme le soleil, mais terrible comme des troupes sous leurs bannières Â» (Cant.6;10) rĂ©veiller une Ă©glise malade et bouleverser un monde plongĂ© dans le pĂ©chĂ© ! Â»

Songez Ă  ceci: Dieu n’a plus rien Ă  donner Ă  ce monde. Il a donnĂ© son Fils unique pour les pĂ©cheurs, Il a donnĂ© la Bible pour tous les hommes, Il a donnĂ© le Saint-Esprit pour convaincre le monde et Ă©quiper l’Eglise. Mais Ă  quoi sert un carnet de chèques si l’on ne tire pas les chèques ? A quoi sert une rĂ©union, mĂŞme fondamentaliste, si le Seigneur vivant en est absent ?

Avec une pile de livres derrière nous et des notes dans la marge de notre Bible en guise d’accessoires, nous avons presque réussi à nous immuniser contre la vérité brûlante de l’immuable Parole de Dieu !

Je ne m’émerveille plus autant de la patience dont fait preuve le Seigneur envers les pĂ©cheurs au coeur de pierre de notre Ă©poque. Après tout, ne ferions-nous pas preuve de patience Ă  l’égard d’un homme qui serait Ă  la fois aveugle et sourd ? Cela correspond Ă  l’état des pĂ©cheurs. Cependant, je m’émerveille de la patience du Seigneur envers l’Eglise assoupie, lĂ©thargique et Ă©goĂŻste ! Une Eglise prodigue dans un monde prodigue, voilĂ  le vĂ©ritable problème de Dieu.

Quels croyants en faillite, aveugles et prĂ©tentieux nous sommes ! Nous sommes nus et nous ne le savons pas. Nous sommes riches (nous n’avons jamais possĂ©dĂ© autant de biens matĂ©riels), mais nous sommes pauvres (nous n’avons jamais eu moins d’onction) ! Nous n’avons besoin de rien, et pourtant nous manquons de presque tout ce que possĂ©dait l’Eglise apostolique. Peut-Il se tenir « au milieu de nous Â» alors que nous nous exhibons sans honte dans notre nuditĂ© spirituelle ?

Oui, nous avons besoin du feu ! OĂą est la puissance du Saint-Esprit qui foudroie les pĂ©cheurs et remplit les autels ? Aujourd’hui, nous semblons nous intĂ©resser d’avantage Ă  l’air conditionnĂ© dans les Ă©glises qu’à la qualitĂ© de nos prières. « Notre Dieu est aussi un feu dĂ©vorant Â» (HĂ©breux 12/29). Dieu et le feu sont insĂ©parables; c’est aussi vrai des hommes et du feu. Chacun de nous foule en cet instant un chemin de feu – le feu de l’enfer pour le pĂ©cheur, le feu du jugement pour le croyant ! Puisque l’Eglise a perdu le feu du Saint-Esprit, des millions d’êtres se dirigent vers le feu de l’enfer.

Le prophète MoĂŻse a reçu son appel par le feu. Elie fit descendre le feu. ElisĂ©e alluma un feu. MichĂ©e annonça le feu, Jean-Baptiste s’écria: « Il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu Â». JĂ©sus dĂ©clara: « Je suis venu jeter un feu sur la terre Â». Si nous redoutions autant de manquer le baptĂŞme de feu que nous redoutons de manquer le baptĂŞme d’eau, nous aurions une Ă©glise ardente et une autre PentecĂ´te. Le « vieil homme Â» peut rĂ©sister au baptĂŞme d’eau, mais le baptĂŞme de feu le dĂ©truit, car Il « brĂ»lera la paille dans un feu qui ne s’éteint point Â» (Matthieu 3;12). Tant que le feu ne vint pas les purifier, les disciples qui faisaient des miracles et qui contemplèrent la gloire de sa rĂ©surrection, ne purent prĂŞcher Ă  propos de la croix.

Par quelle autoritĂ© certains hommes prĂŞchent-ils Dieu aujourd’hui, dans leur pays ou au-delĂ  des mers, alors qu’ils n’ont pas fait l’expĂ©rience de la « chambre haute Â»? Nous ne manquons pas de prĂ©dicateurs sur la prophĂ©tie, mais nous connaissons un manque navrant de prĂ©dicateurs prophĂ©tiques. Nous ne rĂ©clamons pas des hommes qui vont faire des prĂ©dictions spirituelles ou des pronostics Ă  sensation. Il ne reste pas beaucoup de place pour la prĂ©diction, car nous avons le Livre, et la pensĂ©e du Seigneur s’y trouve dĂ©voilĂ©e. Mais nous avons besoin d’hommes qui proclament. Nul homme ne peut monopoliser le Saint-Esprit, mais le Saint-Esprit peut monopoliser des hommes. Les prophètes appartiennent Ă  cette catĂ©gorie. On ne les attend pas, rien, ni personne ne les annonce, ni ne les prĂ©sente – ils arrivent simplement. Ils sont envoyĂ©s, scellĂ©s et sensationnels. Jean-Baptiste « n’a fait aucun miracle Â», c’est-Ă -dire qu’une foule d’hommes abandonnĂ©s ne s’est pas jetĂ©e sur lui pour qu’il les guĂ©risse ou qu’il les touche. NĂ©anmoins, il rĂ©veilla une nation spirituellement morte !

Certains s’émerveillèrent devant nos Ă©vangĂ©listes Ă©hontĂ©s qui annoncent qu’ils viennent de connaĂ®tre un merveilleux rĂ©veil, que des milliers de personnes se sont approchĂ©es de l’autel, puis, qui ajoutent, pour apaiser les fondamentalistes rigoristes: « Le tout sans dĂ©sordre, sans agitation ? Le ministère torride de Wesley n’engendra-t-il pas des commotions ? L’Eglise d’Angleterre claqua toutes les portes Ă  la face « d’un homme envoyĂ© de Dieu et qui s’appelait Jean Â», Wesley. Toutefois, ces « Canuts religieux Â» n’arrĂŞtèrent pas la vague de rĂ©veil du Saint-Esprit.

Wesley, cet homme bĂ©ni, a quittĂ© l’universitĂ© d’Oxford après un « Ă©chec total Â» bien visible, pour reprendre ses termes (et ce, bien qu’il fut un Ă©rudit Ă©mĂ©rite, un zĂ©lateur ardent, un orateur Ă©loquent), dans ses efforts pour conduire d’autres personnes Ă  l’Agneau. Puis arriva le 24 mai 1738, jour oĂą John Wesley naquit de l’Esprit Ă  une rĂ©union de prière; il fut plus tard rempli de l’Esprit. En l’espace de treize ans, cet homme baptisĂ© de feu bouleversa trois royaumes. Savonarola Ă©branla Florence, au centre de l’Italie, au point que le visage du « moine fou Â» terrorisait les Florentins de cette Ă©poque, et qu’il de vint un objet de dĂ©rision pour les gens religieux.

Frères, Ă  la lumière du « trĂ´ne du jugement Â», mieux vaudrait vivre six mois avec un coeur volcanique, Ă  dĂ©noncer le pĂ©chĂ© chez les grands et les petits de ce monde, et Ă  sĂ©parer notre nation de la puissance de Satan pour se tourner vers celle de Dieu (Ă  l’instar de Jean-Baptiste), que mourir avec tous les honneurs ecclĂ©siastiques et les diplĂ´mes thĂ©ologiques, mais la risĂ©e de l’enfer et des nullitĂ©s spirituelles. Brocarder les empereurs de l’alcool et maudire les politiciens corrompus ne nous attire pas de châtiments. Nous pouvons très bien agir ainsi et conserver notre tĂŞte et notre chaire. Les prophètes subirent le martyre parce qu’ils dĂ©noncèrent les fausses religions en termes très clairs. Et, quand nous aussi, nous voyons des « religions mensongères Â» tromper les hommes dans la vie et nous voler des bien-aimĂ©s dans la mort, ou quand nous observons des prĂŞtres les conduire en enfer, un crucifix en guise de bannière, nous devrions nous enflammer d’une sainte colère contre eux. Plus tard, peut-ĂŞtre, pour ouvrir la voie Ă  une RĂ©forme du vingtième siècle, brĂ»lerons-nous sur des bĂ»chers de martyrs.

« O Dieu, envoie-nous une prĂ©dication prophĂ©tique qui sonde les coeurs et qui brĂ»le Ă  vif ! Envoie-nous une race de prĂ©dicateurs-martyrs, des hommes avec un fardeau, courbĂ©s, ployĂ©s et brisĂ©s sous la vision du jugement imminent et du sort des impĂ©nitents dans un enfer sans fin ! Â»

Les prĂ©dicateurs rendent des chaires cĂ©lèbres; les prophètes rendent des prisons cĂ©lèbres. Que le Seigneur nous envoie des prophètes, des hommes effrayants qui parlent haut et fort et qui n’épargnent personne, qui rĂ©pandent sur les nations des malheurs dictĂ©s par l’onction, des hommes trop bouillants pour se contenir, trop durs Ă  entendre, trop impitoyables pour Ă©pargner. 

Nous sommes lassés de ces hommes aux vêtements élégants, aux discours mielleux, qui déversent des fleuves de paroles avec une seule goutte d’onction. Ils s’intéressent davantage à la compétition qu’à la consécration, à la promotion qu’à la prière. Ils confondent propagande et propagation, et se soucient davantage du bonheur de leur église que de sa sainteté !

ComparĂ©s Ă  l’Eglise nĂ©o-testamentaire, combien nous sommes en-dessous des normes apostoliques ! Une doctrine solide a plongĂ© la plupart des croyants dans un sommeil profond, car la lettre ne suffit pas. Elle doit prendre feu ! Pour Â»procurer la vie Â», l’Esprit doit venir s’ajouter Ă  la lettre. Une prĂ©dication correcte, grammaticalement parfaite, et sans la moindre erreur d’interprĂ©tation peut s’avĂ©rer aussi insipide qu’une bouchĂ©e de sable. Pour dĂ©pouiller Rome et pour paralyser le communisme, nous avons besoin d’une Eglise baptisĂ©e de feu. Un buisson ardent conduisit MoĂŻse; une Eglise en flammes attirera le monde, et du milieu d’elle, ils entendront la voix du Dieu vivant.

Source : www.lesarment.com/

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[2] (1860-1932) was a Wesleyan Methodist minister.

[3] (9 April 1830 – 28 November 1902) was an English Congregational minister.

 

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