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Maranatha 77 "JESUS REVIENT BIENTOT"
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Un soldat plein d’amour pour JĂ©sus son Seigneur
de DIVERS AUTEURS
Le mĂ©decin tĂ©moigne : Je n’oublierai jamais le regard de ce jeune homme. A l’époque, je HAISSAIS JESUS. Mais je respectais la fidĂ©litĂ© que ce garçon Lui tĂ©moignait.




AprĂšs la bataille de Gettysburg, plusieurs centaines de soldats blessĂ©s se trouvĂšrent dans mon hĂŽpital. Beaucoup d’entre eux Ă©taient si gravement blessĂ©s que je devais m’occuper d’eux immĂ©diatement. Certains eurent leurs jambes amputĂ©es, d’autres, le bras, et quelques-uns, les deux.

 

Parmi ces patients, se trouvait un jeune homme ayant seulement servi trois mois dans l’armĂ©e. C’était en rĂ©alitĂ© encore un enfant. Il Ă©tait trop jeune pour ĂȘtre soldat, et c’est pourquoi on l’avait engagĂ© comme "tambour".

 

Lorsque mon assistant et l’infirmier voulurent lui donner du chloroforme avant l’opĂ©ration, il dĂ©tourna la tĂȘte et le refusa catĂ©goriquement. Quand l’infirmier insista auprĂšs de lui disant que c’était le mĂ©decin qui l’avait prescrit, ce dernier lui rĂ©pondit : " Faites venir le docteur, s’il vous plaĂźt ! "

 

Je m’approchai donc de son lit en disant : " Pourquoi fais-tu cela, jeune homme ? Lorsque je t’ai ramassĂ© sur le champ de bataille, tu Ă©tais si faible ! J’ai alors pensĂ© qu’il ne valait pour ainsi dire plus la peine de t’emmener. Mais lorsque tu as soudain ouvert tes grands yeux bleus, cette idĂ©e m’est venue : ‘Peut-ĂȘtre as-tu quelque part une mĂšre qui pense Ă  son fils en ce moment’. C’est la raison pour laquelle je n’ai pas voulu te laisser mourir sur le champ de bataille. J’ai donc donnĂ© l’ordre de t’amener ici, Ă  l’hĂŽpital militaire. Mais tu avais perdu tant de sang que tu Ă©tais trop faible pour supporter une opĂ©ration sans chloroforme. C’est pourquoi tu devrais maintenant accepter de le prendre."

 

Le garçon prit ma main, me regarda droit dans les yeux, et me dit : " Vous savez, j’avais neuf ans lorsqu’au cours d’un culte pour enfants, j’ai donnĂ© ma vie Ă  JĂ©susEt jusqu’à ce jour, je lui suis restĂ© FIDELE. Lui ne m’abandonnera pas non plus
 en ces instants difficiles. Il me soutiendra pendant que vous amputerez mon bras et ma jambe. "

 

Il refusa Ă©galement le cognac que j’avais essayĂ© de le persuader de boire. Il me raconta que son pĂšre Ă©tait mort comme alcoolique.

Et si maintenant lui-mĂȘme devait, selon toute vraisemblance, mourir et entrer dans la PrĂ©sence de Dieu, il ne voulait pas que ce soit avec de l’alcool dans l’estomac.

 

Je n’oublierai jamais le regard de ce jeune homme. A l’époque, je HAISSAIS JESUS.

Mais je respectais la fidélité que ce garçon lui témoignait.

Son amour pour JĂ©sus toucha profondĂ©ment mon cƓur, et c’est ainsi que je lui demandais – chose que je n’avais jamais faite auparavant – s’il voulait parler avec l’aumĂŽnier militaire.

 

Le regard lumineux, ce garçon rĂ©pondit par l’affirmative. Lorsque l’aumĂŽnier arriva, il reconnut immĂ©diatement mon jeune patient.

 

Il l’avait souvent vu lors des rĂ©unions, au sein du rĂ©giment. Il prit sa main et lui dit : " Mon cher Charles, je suis dĂ©solĂ© que tu sois si griĂšvement blessĂ©. Puis-je encore faire quelque chose pour toi ? "

 

LĂ -dessus, le jeune homme lui demanda de bien vouloir prendre la Bible qui se trouvait sous son oreiller et dans laquelle se trouvait l’adresse de sa mĂšre. Il le pria de la lui envoyer et de lui Ă©crire que depuis le jour oĂč il avait dĂ» aller Ă  la guerre, il en avait chaque jour lu un passage, et qu’il avait demandĂ© rĂ©guliĂšrement Ă  Dieu de bĂ©nir sa maman.

 

Y a-t-il peut-ĂȘtre encore autre chose que je puisse faire pour toi, mon garçon ? ", demanda l’aumĂŽnier. " Oui, Ă©crivez aussi une lettre au prĂ©sident de mon Ă©glise, Ă  Brooklyn – New York, s’il vous plaĂźt, et dites-lui que je n’ai pas oubliĂ© son amour fraternel, le bon enseignement qu’il nous a apportĂ© et les priĂšres de son Ă©glise. Que Dieu le bĂ©nisse Ă©galement. – C’est tout. "

 

Puis il se tourna vers moi et dit : " Maintenant, je suis prĂȘt. Je vous promets de ne pas crier pendant que vous m’amputerez mon bras et ma jambe.

 

" C’était pour moi, en tant que mĂ©decin, une terrible situation. Lorsque j’en fus Ă  la phase du dĂ©tachement de son os, le garçon prit un coin de son oreiller dans la bouche, et je l’entendis dire doucement tout en gĂ©missant : " JĂ©sus, mon Seigneur, sil te plaĂźt, aide-moi ! "

 

Cette nuit-lĂ , je ne pus dormir. Je voyais toujours devant moi les yeux bleus de mon jeune patient. Ses paroles rĂ©sonnaient encore Ă  mes oreilles : " JĂ©sus, mon Seigneur, s’il te plaĂźt, aide-moi ! "

 

Finalement, je me levai et retournai dans la salle de rĂ©cupĂ©ration des malades. J’étais convaincu que le jeune homme Ă©tait mort entre-temps. " Non ", dit l’infirmier, " il dort trĂšs paisiblement, comme un enfant. " Et alors, l’une des infirmiĂšres raconta que deux chrĂ©tiens lui avaient rendu visite, qu’ils avaient chantĂ© et priĂ© avec lui. L’aumĂŽnier militaire avait aussi Ă©tĂ© prĂ©sent, et Charles avait mĂȘme chantĂ© avec eux.

 

Je n’arrivais pas Ă  comprendre comment cela avait Ă©tĂ© possible. Il avait dĂ» surmonter des douleurs incroyables et devait certainement encore souffrir terriblement.

 

Cinq jours plus tard, le jeune "tambour" me fit appeler, et me dit : " Docteur, ma derniĂšre heure est venue. Je sais que je ne verrai plus le prochain lever du soleil. Je suis prĂȘt Ă  faire mes adieux. Mais avant de mourir, je tiens Ă  vous remercier de tout cƓur pour tout ce que vous avez fait pour moi. Je sais que vous ĂȘtes Juif.

Ce JĂ©sus auquel je crois de tout mon cƓur vient de votre peuple.

Restez, s’il vous plaüt, prùs de mon lit jusqu’à ce que je m’en aille vers lui. "

J’essayai de rester, mais ne le pus. Je n’avais pas le courage de voir mourir un ĂȘtre qui croyait Ă  ce point Ă  JĂ©sus. On m’avait appris Ă  haĂŻr ce JĂ©sus.

 

Je quittai donc la chambre rapidement et allai m’asseoir dans la piùce voisine. Environ 20 minutes plus tard, un infirmier s’approcha de moi et me demanda de venir encore une fois auprùs de Charles.

Mais je viens justement d’aller le voir ", rĂ©pondis-je. " Oui, Docteur, mais il dit devoir encore vous parler avant de mourir. "

 

Je retournai donc vers lui. J’avais prĂ©vu de lui dire encore une parole encourageante, mais de ne pas non plus me laisser influencer par la moindre remarque Ă  propos de JĂ©sus.

 

Une fois au chevet de son lit, je vis que sa fin Ă©tait vraiment trĂšs proche. Il prit alors ma main et me dit :

"Je vous aime, Docteur, parce que vous ĂȘtes Juif.

Le meilleur ami que j’aie trouvĂ© en ce monde, est Juif : c’est JĂ©sus-Christ.

Je dĂ©sire vous conduire Ă  lui avant de mourir. Voulez-vous me promettre de ne jamais oublier ce que je vous dis maintenant ? " Je le lui promis et il poursuivit : " Lorsque vous m’avez amputĂ© de mon bras et de ma jambe, il y a cinq jours, j’ai priĂ© mon Seigneur de venir dans votre cƓur. "

 

Ses paroles me touchĂšrent profondĂ©ment. Comment pouvait-il, au milieu de tant de douleurs, penser Ă  son JĂ©sus et Ă  moi qui ne voulais rien avoir Ă  faire avec ce JĂ©sus ? Je ne pus rien dire d’autre que ceci : " Mon cher garçon, tout ira bientĂŽt mieux pour toi. " Puis il mourut.

 

Je pris part Ă  son enterrement, chose que je n’avais pas coutume de faire habituellement. J’avais vĂȘtu Charles d’un nouvel uniforme, avant de le mettre dans un cercueil d’officier. J’étais alors pĂ©cuniairement riche. Mais j’aurais volontiers sacrifiĂ© chaque centime de ma fortune si j’avais pu, Ă  la place, aimer JĂ©sus comme Charles l’avait aimĂ©.

 

Je luttai ensuite pendant dix ans contre Christ, avec toute la haine que je pouvais manifester en tant que juif orthodoxe. Puis, la priÚre du "tambour" fut exaucée.

 

Environ dix-huit mois aprĂšs avoir donnĂ©, moi aussi, ma vie Ă  JĂ©sus lors d’une rĂ©union de priĂšre Ă  Brooklyn, je me trouvais alors dans une autre rĂ©union pendant laquelle une femme ĂągĂ©e s’est levĂ©e en disant :

C’est peut-ĂȘtre la derniĂšre fois que je peux rendre mon tĂ©moignage. Je vais bientĂŽt revoir mon garçon au ciel. Il n’a pas seulement Ă©tĂ© un combattant pour sa patrie, mais s’est aussi engagĂ© comme soldat pour son Sauveur JĂ©sus-Christ. BlessĂ© Ă  Gettysburg, il fut opĂ©rĂ© par un mĂ©decin juif. Mais il est mort cinq jours aprĂšs l’opĂ©ration. L’aumĂŽnier militaire m’écrivit une lettre et m’envoya sa Bible. La lettre mentionnait que Charles avait dit au mĂ©decin avoir priĂ© pour lui pendant l’opĂ©ration, afin qu’il donne un jour sa vie Ă  JĂ©sus ! "

 

Lorsque j’entendis le rapport de cette femme, je ne pu rester insensible Ă  ma place. Je me levai, traversai la salle, pris la main de cette femme et lui dis : " Dieu vous bĂ©nisse. La priĂšre de votre fils a Ă©tĂ© exaucĂ©e. Je suis le mĂ©decin juif pour lequel votre fils a priĂ©.

Son Sauveur est maintenant aussi le mien ! "

 

Source : http://7espoir.wordpress.com

 






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