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Il y a un Ă©cueil important Ă Ă©viter lorsque nous
prenons conscience de notre insatisfaction des relations ecclésiales et que
nous nous lançons à la recherche de « l'église idéale » dans une démarche
solitaire. Il y a réellement du danger dans ce genre de recherche et il est
important de savoir que la plupart des sectes ont précisément commencées
lorsque quelqu'un a éprouvé une profonde insatisfaction dans le milieu
religieux où il évoluait. Malgré sa conversion, il n'était pas satisfait et il
cherchait « plus », il cherchait « davantage ». Davantage
de consécration, davantage d'amour, davantage de communion fraternelle,
davantage de « présence de Dieu ». Apparemment, il n'y a rien de mal
à vouloir toutes ces choses, mais c'est pourtant dans cette « recherche
spirituelle » qu'ils ont expérimentés des apparitions angéliques
séduisantes, ou des « visions célestes » qui les ont amenés à fonder
des sectes où leur idéal de recherche ne se réalise pourtant pas...
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Que s'est-il donc passé pour qu'une recherche d'un
idéal spirituel aussi noble ait pu engendrer des groupes ou des mouvements où
l'esprit de contrôle s'exerce avec tellement de force que la personnalité et la
pensée des membres finissent par être remplacés par celles du
visionnaire/fondateur ? Il n'y a pas eu d'engendrement dans la diversité,
mais une duplication qui idéalise les « copies-conformes ». La
« sagesse infiniment variée de Dieu » se trouve ainsi
remplacée par l'effrayante banalité d'un « formatage » ou d'un «
clonage » en règle.Â
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L'Ă©difice n'est plus un lieu de culte construit sur
une colline avec des « pierres vivantes » rassemblées et
scellées seulement après avoir été taillées une à une par la Main divine (1
Rois 6 : 7.), mais il s'agit d'une tour « fantasmatique »,
prétendument destinée à atteindre le ciel, mais qui est en réalité construite
dans la plaine à l'aide de briques formatées au moule, et qui n'arrivera jamais
à atteindre l'idéal annoncé...
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Pourquoi retrouve-t-on l'esprit de Babylone dans
des démarches qui semblaient au départ rechercher une vie davantage remplie de
Dieu ? Pour en avoir fait la longue expérience, il me semble que cela
vient de l'incrédulité.
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Babylone, c'est l'image même de l'incrédulité. Et
le mélange d'insatisfaction et d'incrédulité c'est justement le carburant qui
fait fonctionner Babylone. Insatisfaction de la distance que Dieu a mis avec
ses créatures (à cause du péché), et incrédulité par rapport à la solution
divine. Car Dieu à l'endroit même de la chute avait annoncé que la résolution
du problème viendrait au travers de la « semence » de la femme
(Gen. 3Â : 15.), c'est Ă dire par JĂ©sus Christ.
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Nous pouvons donc comprendre que
l'incrédulité de Babylone a consisté à vouloir revenir à l'idéal (le Ciel),
mais par des moyens humains, sans tenir compte de la Parole de Dieu, ni des
temps que Dieu a fixé de sa propre autorité.
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Et ces bâtisseurs ont alors été confrontés aux
« chérubins et à la flamme de l'épée qui tournoie, pour garder le
chemin de l'arbre de la vie. » qui sont installés là à demeure pour en
empêcher l'entrée (Gen. 3 : 24.) ce qui les ont rendus incapable de
coordonner correctement leurs actions d'Ă©dification...
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Babylone c'est l'antithèse absolue de la dynamique
d'incarnation du Fils de Dieu.
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Il y a en effet deux portes qui nous sont proposées
pour nous approcher de Dieu et entre lesquelles il nous faut exercer notre
capacité de choix :
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- Babel (Bab – El = Porte de Dieu) nous propose
d'unir nos efforts humains pour nous Ă©lever jusqu'au ciel.
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- JĂ©sus-Christ qui est descendu jusqu'Ă nous et qui
a proclamé :
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« Moi, je suis
la porte ; si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé » (Jean
10Â : 9.)
« Jésus
lui dit : Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au
Père que par moi. » (Jean 14 : 6.)
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Réforme ?
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Pour commencer, on peut déjà affirmer que la
véritable Église de Jésus Christ n'a pas besoin de réforme, car c'est Lui-même
qui la bâtit (Mat. 16 : 18.), et comme Il fait tout à la perfection, nous
n'avons Ă©videmment pas besoin de rectifier son travail.
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S'il s'agit de réformer les structures religieuses,
je ne crois pas non plus que cette activité regarde les disciples du Christ,
qui ont bien mieux à faire avec la véritable sanctification.
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La
seule chose que nous sommes appelés à réformer ce sont nos coeurs (ce qui est une
activité personnelle se pratiquant principalement de façon collective), et là ,
il faut reconnaître que le travail n'est pas encore achevé. Comme ils disent
dans le milieu du sport : il nous reste encore une bonne marge de
progression !...
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Chacun peut commencer aujourd'hui. Pourquoi
attendre ?
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par Jean-Luc BÂ
http://blog-porte-parole.blogspot.com/
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