“Que tout votre être, l’esprit, l’âme et le
corps, soit conservé sans reproche à l’avènement de notre Seigneur Jésus–Christ.”
(1 Thessaloniciens 5.23).
L’âme, siège de nos sentiments et de nos
émotions, est située entre notre esprit et notre corps. Elle tire ses
inspirations et ses réactions, de l’un ou de l’autre, selon qu’elle est
influencée par l’un ou l’autre. Influencée par l’esprit, elle fait de nous un
être spirituel ; influencée par le corps, elle fait de nous un être charnel.
L’esprit
et l’âme forment
“notre être intérieur”. L’esprit et l’âme sont étroitement liés, seul le
Saint-Esprit agissant au travers de la Parole de Dieu, peut discerner ce qui
vient de l’un ou de l’autre : “Car la Parole
de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux
tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles;
elle juge les sentiments et les pensées du cœur.” (Hébreux 4.12)
Lorsqu’une
âme
est blessée,
malade, bouleversée suite à divers traumatismes, il est possible de lui
prodiguer des soins au travers d’un suivi psychologique. C’est là tout le
travail important des psychologues ; ils travaillent sur l’âme des malades,
avec plus ou moins de succès.
Lorsque
le psychologue est un croyant spirituel, il intègrera dans sa relation d’aide,
non seulement le soin de l’âme, mais aussi l’éveil de l’esprit.
Car,
lorsque le
Seigneur rend la vie à nos esprits, il peut alors atteindre nos âmes blessées.
Lorsque
la relation d’aide englobe le soin de l’âme et de l’esprit, non seulement elle
soulage les effets des blessures, mais elle soigne aussi les causes des
blessures.
Soigner
les effets apporte
un certain soulagement, soigner la cause apporte la guérison.
Si
par exemple j’ai de fréquents maux de tête, je peux les soigner par de fortes
doses de paracétamol.
Mais
je ne touche pas à l’origine de ces maux de tête qui peuvent avoir mille
origines : l’hypertension, une méningite, une tumeur, un problème hormonal…
Par
contre, soigner
la cause apportera un soulagement définitif.
La
difficulté à exercer un véritable ministère de relation d’aide est
parfois due au fait que les personnes blessées préfèrent le “paracétamol” à une véritable approche spirituelle
de leur situation.
Votre
âme est-elle blessée ? Êtes-vous accompagnés par des soins psychologiques
nécessaires et utiles ? Cela est bien. Mais ne voudriez-vous pas intégrer à ces
soins une
démarche spirituelle, en demandant à Dieu de vivifier votre esprit ?
Ma prière en ce jour :
« Seigneur, tu connais la profondeur des
blessures de mon âme, je te demande de vivifier mon esprit en me remplissant de
ton Esprit, afin que je sois en mesure par ton Esprit de trouver les bonnes
réponses aux blessures de mon âme. Amen ! » (Romains 8.11).
Paul
Calzada
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