Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. Jean 15:7
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Que celui qui croit ĂŞtre debout prenne garde de tomber
de CHARLES SPURGEON
Chrétien, avec soin et attention, avec la Sainte crainte et tremblement, avec foi et confiance en Jésus seul, que toujours ta requête soit : garde-moi selon Ta Parole. Il en a le pouvoir, Lui Seul, de te garder de toute chute, et te préserver irrépréhensible, irréprochable devant la Présence de Sa Gloire avec une joie ineffable.

«Que celui qui croit ĂŞtre debout prenne garde de tomber! Â» (1 Corinthiens 10:12)


C’est un fait étrange qu’un homme fier de la grâce reçue puisse dire; J’ai une grande foi, je ne tomberai pas; une pauvre petite foi le peut, mais pas la mienne. J’ai un ardent amour dit un autre, je peux tenir, il n’y a pas de danger que je ne m’égare. Celui qui se glorifie de la grâce est présomptueux de s’en glorifier ainsi. Ceux qui ont un tel comportement s’imaginent que leurs grâces peuvent les garder, ne sachant pas que le torrent doit couler constamment de la source, ou encore que le ruisseau sera bientôt à sec.

Si un torrent continuel d’huile ne vient à la lampe, même si aujourd’hui elle éclaire avec éclat, elle fumera demain, et son odeur sera désagréable. Prends garde de ne point te glorifier dans la grâce, mais plutôt glorifie-toi et confie-toi en Christ et en Sa force, car c’est seulement de cette manière que tu pourras être gardé de toute chute. Prie davantage, passe plus de temps dans la Sainte Adoration, lis les Saintes Ecritures avec un plus grand zèle et sans relâche, veille sur toi-même avec soin, vis plus près de Dieu, prend l’exemple sur les meilleurs modèles. Que le parfum Céleste soit sur ta conversation. Que tu aies la passion des âmes. Vis ainsi, et que les hommes puissent dire: Nous le connaissons pour avoir été avec Jésus, et avons appris de lui, et quand viendra cet heureux jour, que celui que tu aimes puisse dire: tu as combattu le bon combat, tu as achevé ta course, et désormais la Couronne de Justice t’est réservée, celle qui ne vient pas à la corruption.

ChrĂ©tien, avec soin et attention, avec la Sainte crainte et tremblement, avec foi et confiance en JĂ©sus seul, que toujours ta requĂŞte soit : garde-moi selon Ta Parole. Il en a le pouvoir, Lui Seul, de te garder de toute chute, et te prĂ©server irrĂ©prĂ©hensible, irrĂ©prochable devant la PrĂ©sence de Sa Gloire avec une joie ineffable. 

« Je lui bâtirai une maison stable Â», Dieu nous a bâti une maison stable, stable parce que Ă©quilibrĂ©e selon les critères des cieux et non pas selon ceux de la sagesse humaine. Cette maison est construite sur un fondement bien prĂ©cis et parfaitement accompli en toute chose. Elle a Ă©tĂ© crĂ©e par Sa main puissante et subsistera Ă©ternellement, elle est le temple de Dieu dans lequel Il veut faire rĂ©sider Sa gloire et Ă  travers duquel Il veut se manifester aux hommes. Cette maison Le satisfait pleinement, elle reflète les profondeurs de Son cĹ“ur et de Son âme, elle porte un nom majestueux et glorieux : JĂ©sus-Christ.

Oui Dieu nous a bâti une  « maison stable » en la personne de Son Fils bien aimĂ©, une maison dans laquelle nous pouvons habiter en paix. Ceux et celles qui ont fait le choix d’y demeurer pleinement ont aussi fait le choix de se plier volontairement aux règles de conduite de cette maison. Nous dĂ©couvrons jour après jour la valeur de l’équilibre qui la rĂ©gie et les profondeurs immuables de son fondement,  basĂ©s Ă  la fois sur la Vie du Christ et sur l’obĂ©issance aux  Saintes Ecritures, dans une sainte et saine crainte de Dieu. Nous discernons petit Ă  petit que c’est dans ce seul contexte bien prĂ©cis que notre ministère de sacrificateur peut s’accomplir en terme de valeur pour Dieu notre Père.

Seuls les sacrifices de louange offerts Ă  travers ce fondement ont une bonne odeur pour les cieux. L’adoration manifestĂ©e dans une maison construite ainsi ne peut que se rĂ©jouir de la visite au quotidien de la  « Schekina ». La prĂ©sence de Dieu ne peut se satisfaire des sacrifices des «  CaĂŻn », elle viendra uniquement oindre ceux des « Abel ».

Lorsque le Seigneur JĂ©sus-Christ est venu marcher sur la terre des hommes, Il affirmait dans son comportement  une stabilitĂ© spirituelle remarquable.  Cet Ă©quilibre venait du fait de sa totale dĂ©pendance Ă  la volontĂ© de son Père sans choisir pour lui-mĂŞme ce qu’Il devait dire ou faire. Il a marchĂ© fidèlement dans deux principes essentiels du Royaume de Dieu :

1)    La grâce de Dieu

D’abord une vie puissante en grâce et en compassion qui va le pousser Ă  offrir sa vie pour le salut de quiconque croirait en Lui. Par le sacrifice de sa vie, ce n’est plus une annĂ©e de grâce qui allait ĂŞtre proclamĂ©e mais des centaines et des centaines. Des millions de personnes trouveront en Lui un accès au trĂ´ne de la grâce et jouiront d’un hĂ©ritage Ă©ternel, gratuitement, sans rien payer, uniquement par la foi. Ils seront puissamment dĂ©livrĂ©s du joug de Satan et prĂ©tendront librement Ă  une royautĂ© qui n’est pas de ce monde.  Il est le sacrifice de Dieu pour les pĂ©chĂ©s de toute l’humanitĂ©, un sacrifice dĂ©finitif, perpĂ©tuel, et dont le sang est continuellement efficace pour nous purifier.  JĂ©sus incarne merveilleusement les Ĺ“uvres du cĹ“ur de Dieu dans une manifestation parfaite de l’amour.

2)    La crainte de Dieu

Et puis il y a cette crainte respectueuse de Dieu et son attachement extraordinaire Ă  l’obĂ©issance qui vont le caractĂ©riser tout au long de sa vie. JĂ©sus transpirait  l’amour pour les hommes mais aussi l’amour des choses d’en haut, qui ne laissait pas la place Ă  la lĂ©gèretĂ© ou Ă  la superficialitĂ©, cela  provoquait d’ailleurs  l’étonnement de tous.

Il craindra Dieu jusqu’à se soumettre volontairement Ă  la souffrance, «  Il a Ă©tĂ© maltraitĂ© et opprimĂ©, et il n'a point ouvert la bouche, semblable Ă  un agneau qu'on mène Ă  la boucherie, Ă  une brebis muette devant ceux qui la tondent; Il n'a point ouvert la bouche (EsaĂŻe 53:7) ». Son tĂ©moignage ne pouvait faire les frais de la vĂ©ritĂ©, la grâce qu’Il manifestait avec tant de ferveur ne pouvait ĂŞtre entachĂ©e par une quelconque entorse aux commandants.  « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir (Matthieu 5 : 17) ». Cela bien sĂ»r l’a conduit Ă  souffrir diffĂ©rentes formes de rejet, d’être incompris, mal jugĂ©, par des non Juifs mais aussi par beaucoup de ses frères.

Il va se soumettre à son Père sans réserve, fuyant l’amour du monde et ses convoitises, sans jamais se mettre en avant ou chercher à se faire justice. Sa nourriture sera de faire la volonté de Dieu et surtout de ne rien entreprendre qui pourrait la contrarier. Il était mort à Lui-même.

 

Frères et sĹ“urs, ces deux « jambes », ces deux colonnes, nous feront  habiter une maison stable et nous feront marcher devant le Oint de Dieu sans honte. Nul besoin d’attendre une certaine perfection de vie pour exercer notre « sacrificature »,  JĂ©sus nous choisit tel que nous sommes, pourvu que nous le laissions bâtir pour nous une maison stable ; c'est-Ă -dire un cĹ“ur circoncis par le Saint-Esprit oĂą s’entremĂŞlent divinement la rĂ©vĂ©lation de la grâce et la rĂ©vĂ©lation  de la Parole. Dieu va tout rĂ©unir en nous pour que nous devenions  un temple sanctifiĂ©, mis Ă  part, Ă©quilibrĂ©, pour accueillir la royautĂ© de Son Fils. Ceux et celles qui ont goĂ»tĂ© Ă  la libertĂ© de la grâce de Dieu n’ont plus qu’une seule occupation, celle de Le servir dans l’amour, avec crainte. « Ă‰tant libres, sans faire de la libertĂ© un voile qui couvre la mĂ©chancetĂ©, mais agissant comme des serviteurs de Dieu. Honorez tout le monde ; aimez les frères ; craignez Dieu ; honorez le roi  (1Pierre 2 :16-17) ».

C’est au Saint-Esprit que revient la charge de nous conduire dans les profondeurs de cette grande vĂ©ritĂ©. Il nous y mènera certainement dans la mesure oĂą nous seront animĂ©s par cette mĂŞme volontĂ© de trouver Son cĹ“ur et Son âme. TantĂ´t Il nous ramènera Ă  reconsidĂ©rer la crainte de Dieu, tantĂ´t  la libertĂ© de la grâce. La Parole nous portera Ă  expĂ©rimenter les valeurs de la grâce et la grâce nous portera Ă  expĂ©rimenter les valeurs de la Parole ; tout cela dans la prĂ©sence du Oint de Dieu, JĂ©sus-Christ. C’est cela la vraie stabilitĂ©, la vraie libertĂ©, c’est cela qui nous apportera le vrai repos, « Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cĹ“ur; et vous trouverez du repos pour vos âmes (Matthieu 11:29)». Le repos de nos âmes sur cette terre est conditionnĂ© au respect des saintes Ecritures dans la plĂ©nitude du Saint-Esprit. Rechercher Ă  en ĂŞtre rempli pour une toute autre raison ne peut que nous mettre en grand danger spirituel. Le Diable trouve une porte grande ouverte Ă  son Ĺ“uvre lorsqu’un enfant de Dieu veut le Saint-Esprit pour que ses propres dĂ©sirs soient satisfaits, mĂŞme spirituels.

Il y a un certain nombre d’exemples dans la Bible d’hommes ou de femmes, ou de peuples, qui ont Ă©tĂ© dĂ©sĂ©quilibrĂ©s dans leur marche spirituelle en nĂ©gligeant l’un ou l’autre. Cela a souvent obligĂ© le Seigneur Ă  agir comme un père agit devant la dĂ©sobĂ©issance de son enfant. Certains ont mis plus l’accent sur la grâce dans leur vie oĂą l’Esprit de Dieu Ă©tait plus Ă  leur service qu’autre chose. L’on a vu alors des dĂ©bordements scandaleux qui ont jetĂ© un grand discrĂ©dit sur le Christ, des comportements de gens soit disant conduits par  « l’Esprit », soit disant inspirĂ©s, soit disant spirituels.

D’autres ont mit l’accent seulement sur la loi, sur les commandements, sur la lettre, sur la crainte, mais sans l’onction de Dieu, en dehors de la prĂ©sence de Dieu. Cela donne des gens qui ont une apparence de piĂ©tĂ© mais qui, parce qu’ils n’ont pas le souffle vivifiant, vivent leur vie spirituelle comme s’ils en avaient  reniĂ© ce qui en fait la force. Le « cĂ©rĂ©bral », lorsqu’il  prend en otage la Parole de Dieu, enfante une religion morte, des personnes sincères, mais qui n’ont pas la vie jaillissante du Saint-Esprit. Pour eux la Bible n’est qu’un condensĂ© de dogmes et de morales et leur donne souvent le sentiment que la vie chrĂ©tienne est lourde et pesante.

Dans le deuxième chapitre du premier livre de Samuel  nous lisons que le sacrificateur Eli ne se mettait pas en peine d’éduquer ses enfants dans  la Parole de Dieu. Il leur permettait cependant de servir Dieu mais pas de lui obĂ©ir. Ses fils pouvaient offrir des sacrifices pour Dieu sans remettre en question leur comportement, sans se remettre en cause. Ce dĂ©sĂ©quilibre est vouĂ© Ă  l’échec, cette maison ne peut pas rĂ©sister au regard de Dieu, elle ne correspond pas au cĹ“ur de Dieu. Quelque soit la raison qui a motivĂ© Eli Ă  ne pas corriger ses enfants, elle est mauvaise, ce n’est pas cela l’amour de Dieu, ce n’est pas cela  ce que Dieu cherche. Avez-vous dĂ©jĂ  observĂ© un enfant qui n’est jamais repris et corrigĂ© par ses parents. A terme il se permettra des abominations et fera la honte de ses parents parce qu’il n’a pas de crainte.

« C'est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s'Ă©prouve soi-mĂŞme, et qu'ainsi il mange du pain et boive de la coupe; car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-mĂŞme. C’est pour cela qu'il y a parmi vous beaucoup d'infirmes et de malades, et qu'un grand nombre sont mort. Si nous nous jugions nous-mĂŞmes, nous ne serions pas jugĂ©s. Mais quand nous sommes jugĂ©s, nous sommes châtiĂ©s par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnĂ©s avec le monde. (1 Corinthiens 11:27/32) ».
Les fils d’Eli sont mort faute de se juger eux-mĂŞmes dans une sainte crainte de Dieu, « La crainte de l'Éternel est une source de vie, pour dĂ©tourner des pièges de la mort (Proverbe 14 :27) ».

Si la discipline de Dieu disparaĂ®t de nos vies et de  l’Eglise, il ne faut pas alors s’étonner que de moins en moins de chrĂ©tiens soit fidèles et stables dans leur vie. La bĂ©nĂ©diction qui veut nous transporter dans les lieux cĂ©lestes se voit emprisonnĂ©e dans toutes sortes de conceptions erronĂ©es et nous sommes alors en danger d’expĂ©rimenter l’échec.  « La crainte de l'Eternel est le commencement de la science; les insensĂ©s mĂ©prisent la sagesse et l'instruction (Proverbes 1:7)». Il nous faudra apprendre urgemment la pĂ©dagogie de l’échec de Dieu pour reprendre le bon chemin. Pourtant, combien de jeunes aujourd’hui dans nos Ă©glises ne connaissent pas cette discipline. On les encourage Ă  servir, Ă  offrir des sacrifices, mais sans nĂ©cessitĂ© de changer de vie et sans obligation de mourir Ă  eux-mĂŞmes. Attention, nous risquons d’en faire des irresponsables, et le Seigneur ne fermera certainement pas les yeux. « Pourquoi honores-tu tes fils plus que moi…/… car j’honorerai celui qui m’honore, mais ceux qui me mĂ©prisent seront vouĂ©s Ă  l’ignominie (1 Samuel 2) ». Pourquoi ? Parce qu’Eli pensait que Dieu allait fermer les yeux.

Il est intĂ©ressant aussi d’examiner les reproches que Paul  formule aux Corinthiens. «Pour moi, frères, ce n’est pas comme Ă  des hommes spirituels que j’ai pu vous parler, mais comme Ă  des hommes charnels, comme Ă  des enfants en Christ. Je vous ai donnĂ© du lait, non de la nourriture solide, car vous ne pouviez la supporter; et vous ne le pouvez pas mĂŞme Ă  prĂ©sent, parce que vous ĂŞtes encore charnels». 
L’apĂ´tre a discernĂ© chez les Corinthiens ce mĂŞme dĂ©sĂ©quilibre. Pourtant il y avait au milieu d’eux  une vie de l'Esprit extraordinaire, avec des dons spirituels authentiques, mais  
leur « maison personnelle » n’était pas stable. Ils n’avaient choisi qu’une partie de l’évangile, celle qui correspondait le plus à leur aspiration, à leur désir de jouir du surnaturel. Comprenez-vous pourquoi il nous faut toujours nous remettre sur l’autel du sacrifice tous les jours de nos vies. Nous devons donner l'occasion au Seigneur de nous émonder.

Il y avait la grâce d’une vĂ©ritable activitĂ© de l’Esprit mais pas la totalitĂ© comme Dieu l’espĂ©rait. Ils ne suivaient pas l’Oint de Dieu, ils s’en servaient. Ce genre d’immaturitĂ© conduit toujours Ă  la nĂ©gligence de la Parole de Dieu. La crainte de Dieu qui devait les pousser Ă  l’obĂ©issance et ainsi Ă  rechercher la maturitĂ© Ă©tait absente, ce qui rendait la prĂ©dication de Paul inopĂ©rante, inefficace. Dans de telles conditions il est impossible que des chrĂ©tiens grandissent dans la foi. «Vous, en effet, qui depuis longtemps devriez ĂŞtre des maĂ®tres, vous avez encore besoin qu’on vous enseigne les premiers rudiments des oracles de Dieu, vous en ĂŞtes venus Ă  avoir besoin de lait et non d’une nourriture solide (HĂ©breux 5:12) ».

Source : http://www.bible-foi.org 


 


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